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Revues générales
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Le prurit est un symptôme responsable d’une altération majeure de la qualité de vie, avec jusqu’à présent un arsenal thérapeutique limité. Le prurigo est le modèle d’évaluation du prurit et sa définition récente a permis la mise en place de nombreux essais cliniques.
À côté des traitements disponibles, d’efficacité souvent modeste et avec un niveau de preuve limité, de nouvelles molécules devraient être prochainement disponibles. Le dupilumab et le nemolizumab ont montré leur efficacité dans des essais cliniques de phase III (2e essai en cours pour le nemolizumab).
Dans le prurit urémique, la révolution est la commercialisation de la difélikéfaline, agoniste sélectif des récepteurs -> opioïdes, pour les patients hémodialysés.

Revues générales
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Il existe différents mécanismes et voies de l’inflammation impliquant les cellules de l’immunité telles que les lymphocytes, mais également d’autres types cellulaires : les éosinophiles et les mastocytes. Ces cellules produisent diverses cytokines responsables de symptômes tels le prurit ou l’apparition de phénomènes inflammatoires.
La compréhension de ces mécanismes de l’inflammation est importante et permet de relier un symptôme à différents acteurs cellulaires et cytokiniques, notamment le prurit et l’interleukine 31. Elle a également permis le développement de traitements ciblés et la prise en charge de plusieurs pathologies jusqu’ici interprétées comme très différentes : l’eczéma atopique, l’urticaire et la pemphigoïde bulleuse.

Dossier : Comptes rendus des 17es JIRD
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Le SARS-CoV-2 a émergé en 2019. L’exposition de la population mondiale non immune à ce virus a bouleversé nos sociétés et nos systèmes de soins. Les manifestations d’une infection varient d’un individu à l’autre, d’asymptomatique à très sévère. Dans la population pédiatrique, l’infection est asymptomatique ou pauci-symptomatique chez 70 à 80 % des enfants [1].

Dossier : Pathologies d’importation
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L’Amazonie est une région du monde qui se caractérise par son climat équatorial, chaud et humide. En plus des maladies ubiquitaires, on observe la présence de risques infectieux spécifiques, notamment dermatologiques ou associés à des manifestations cutanées. On retient en particulier les infections par les arboviroses, les infections par des mycobactéries atypiques comme la lèpre ou l’ulcère de Buruli, les infections parasitaires comme la leishmaniose du Nouveau Monde et les infections mycologiques rares comme la paracoccidioïdomycose, la lobomycose, la chromomycose et l’histoplasmose.

Revues générales
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Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) possède une prévalence élevée dans la population générale (5 à 10 % des femmes en âge de procréer). Les impacts multiples de cette pathologie, incluant troubles du cycle et infertilité, hyperandrogénie et conséquences psychologiques, troubles métaboliques et risque cardiovasculaire, font de sa prise en charge un enjeu de santé publique.
L’hyperandrogénie, à la base de la physiologie de ce syndrome, fait partie des critères diagnostiques du SOPK. Parmi les signes cliniques témoignant de cette production excessive d’androgènes ovariens se trouve l’acné. Sa prise en charge, dont les modalités ont évolué de façon importante au cours des 10 dernières années, doit être multidisciplinaire, incluant un versant dermatologique, endocrinien mais également gynécologique, notamment en cas de besoin contraceptif.

Dossier : Manifestations cutanées des MAI
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Les manifestations cutanées font partie des signes les plus fréquents lors des maladies auto-
inflammatoires monogéniques. Les 4 historiques (fièvre méditerranéenne familiale, TRAPS, CAPS et déficit en mévalonate kinase) ont des signes cutanés bien particuliers. Le dermatologue a ici tout son rôle et peut être d’une grande aide pour ses collègues internistes ou pédiatres.
Le pseudo-érysipèle de cheville est le seul signe cutané pathognomonique de la FMF. Une éruption pseudo-urticarienne, fixe, non prurigineuse, déclenchée par le froid est présente dans 90 % des cas de CAPS. Les aphtes s’observent dans ces 4 maladies, essentiellement dans le MKD (50 % des cas). Le TRAPS, exceptionnel, se manifeste par des placards inflammatoires douloureux migrateurs des membres accompagnant les myalgies.

Dossier : Maladie de Verneuil
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La maladie de Verneuil est une dermatose inflammatoire dont le diagnostic est purement clinique, avec de grandes variations phénotypiques. Différentes classifications ont été proposées mais leur reproductibilité est faible et ne permet pas de prédire la réponse aux traitements. Des formes cliniques particulières (atteinte cervico-faciale, en plaques…) ont été identifiées. La maladie de Verneuil peut s’associer à d’autres pathologies inflammatoires (rhumatismes inflammatoires chroniques, maladies inflammatoires chroniques intestinales, syndrome PAPA…) ou génétiques (maladie de Dowling-Degos, trisomie 21) qui doivent être recherchées par les praticiens.

Revues générales
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La capillaroscopie périunguéale est un examen simple et rapide, indiqué essentiellement dans le bilan étiologique de tout phénomène de Raynaud. L’objectif est alors essentiellement de rechercher des signes évocateurs de sclérodermie systémique. Elle peut être normale lors du phénomène de Raynaud primitif mais également dans certaines causes secondaires (paranéoplasique, prise de toxiques, etc).
La microangiopathie non spécifique peut s’observer dans le Raynaud primitif, l’acrocyanose et de nombreuses autres causes. Une microangiopathie organique spécifique s’observe lors de la sclérodermie systémique, la dermatomyosite et les connectivites mixtes.
La capillaroscopie a également un intérêt pronostique puisque le paysage sclérodermique tardif (plages avasculaires) est associé à des manifestations plus sévères de la sclérodermie systémique, notamment des ulcères digitaux.

L’année thérapeutique 2021
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L’acné est une pathologie fréquente et chronique qui peut avoir un retentissement psychologique important sur les patients et leur famille. Sa pathogénie est complexe et fait intervenir des facteurs inflammatoires, hormonaux, génétiques et environnementaux. La prise en charge de l’acné continue d’évoluer avec de nouvelles molécules disponibles et de récentes études et publications pour optimiser l’utilisation des thérapies connues.

Revues générales
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La prise en charge du psoriasis en plaques de stade modéré à sévère a été complètement révolutionnée par l’émergence des biothérapies. Le contrôle de l’inflammation chronique, l’amélioration de la qualité de vie et une prise en charge globale du patient, de ses symptômes et de ses comorbidités deviennent un enjeu crucial. L’utilisation de nouvelles classes thérapeutiques à l’instar des inhibiteurs de l’interleukine 23 (anti-IL23) pourrait permettre d’affiner les stratégies de traitement notamment par le biais de gains d’efficacité et de maniabilité. Un état des lieux concernant l’efficacité, la tolérance et les données de rémanence de cette classe thérapeutique majeure est présenté dans cet article.