Revues générales

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La chirurgie de Mohs extemporanée est très peu répandue mais souvent évoquée comme la technique de référence pour limiter les récidives de certaines tumeurs cutanées. Des alternatives, réalisables par tous les dermatologues ayant une pratique chirurgicale, existent à condition de pouvoir collaborer étroitement avec un laboratoire de pathologie. La chirurgie micrographique bénéficie des progrès de l’imagerie cutanée ex vivo, de l’anatomopathologie sur lames numérisées et de l’intelligence artificielle, ce qui permet d’entrevoir dans un futur proche une nouvelle arme thérapeutique : le Mohs digital.

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Dans cet article, nous aborderons le rôle du tabac sur les dermatoses faciales, les cancers cutanés et le lupus érythémateux cutané. Le tabagisme semble être protecteur pour l’acné et la rosacée mais aussi pour les carcinomes basocellulaires ou le mélanome. En revanche, il favorise grandement les manifestations cutanées de lupus érythémateux systémique et il augmente le risque de carcinomes épidermoïdes cutanés.
Le tabac a aussi des effets négatifs sur bien d’autres dermatoses et, de façon générale, il est très toxique pour l’ensemble des organes. Le dermatologue doit donc proposer un sevrage tabagique à tous ses patients en s’appuyant sur le test de Fagerström pour évaluer leur degré de dépendance et proposer un accompagnement médical adéquat.

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Cet article a pour but de décrire les différentes pathologies pouvant se présenter sous forme d’œdème du visage. Elles peuvent être d’ordre immuno-allergologiques, inflammatoires, infectieuses, métaboliques, médicamenteuses, tumorales ou vasculaires. On distingue les œdèmes aigus des œdèmes chroniques où, bien que pouvant être fluctuants, le visage ne revient jamais à un état normal. Les angioœdèmes histaminiques sont les causes les plus fréquentes d’œdème du visage. L’œdème isolé du visage persistant sans signe accompagnateur est rare. Il devra faire évoquer en priorité, et selon la présentation clinique, un syndrome cave supérieur, un lymphome, une granulomatose orofaciale, un syndrome du Morbihan ou une parasitose.

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Le carcinome épidermoïde cutané est le plus souvent guéri après chirurgie sauf pour les tumeurs à haut risque pour lesquelles il existe un risque important de récidive locale ou de métastases. Un traitement adjuvant par radiothérapie pourrait alors diminuer le risque de récidive locale ou à distance et améliorer la survie. Un traitement néoadjuvant peut être proposé en cas de tumeur inopérable pour améliorer le contrôle local et rendre un traitement ciblé possible. En pratique, l’immunothérapie a supplanté la polychimiothérapie dans la prise en charge des carcinomes épidermoïdes cutanés inopérables.

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Pendant longtemps, on a pensé qu’il existait une allergénicité croisée entre les pollens de graminées et les allergènes végétaux non polliniques présents dans les tiges et les feuilles des végétaux.
La publication de cas cliniques très particuliers comme l’allergie au jus de pelouse a permis d’expliquer certaines situations cliniques insolites par des réactions adverses, allergiques ou non, vis-à-vis des végétaux. C’est le cas de diverses réactions cutanées allergiques ou toxiques, de l’anaphylaxie associée à la pratique de la luge d’été, de certaines anaphylaxies après passage ou course dans des hautes herbes, des phytodermatoses dont le prototype est la dermite des prés. Il faut cependant éliminer les diverses anaphylaxies d’effort, l’asthme induit par l’exercice physique et les angiœdèmes récidivants.
Les syndromes inhabituels d’anaphylaxie décrits dans cette revue sont proches les uns des autres et certainement multifactoriels, survenant tout autant chez des individus non atopiques qu’atopiques, L’effort physique, le stress, les émotions, la chaleur, l’abrasion des téguments favorisant le passage transcutané des allergènes sont des facteurs associés qui aggravent les symptômes. En dehors de la dermite des prés, certaines de ces situations sont mal connues.

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Malgré le développement de nouvelles options thérapeutiques, la photothérapie reste un pan indispensable de la dermatologie pour de nombreuses indications.
Dans le vitiligo, elle est indispensable à la repigmentation, même avec les nouvelles biothérapies. Dans le lichen plan, elle offre un meilleur rapport bénéfice/risque que la corticothérapie générale. Dans la pelade, elle obtient des résultats comparables aux nouvelles biothérapies et pourrait leur être adjointe. Dans les lymphomes cutanés superficiels, son rapport bénéfice/risque est excellent. De même, elle obtient souvent un succès dans certains lymphomes cutanés en cas de contre-indication ou d’échec des autres options thérapeutiques. Dans la désensibilisation des lucites et urticaires solaires, elle permet une réelle amélioration de la qualité de vie en évitant le recours aux médicaments ou en cas d’échec thérapeutique. Dans l’eczéma, elle reste une bonne option de traitement systémique de premier recours. Dans le psoriasis, elle est une indication de premier recours en raison de son coût inférieur à celui des biothérapies. Enfin, elle reste la seule option pour de nombreuses dermatoses rares et doit rester disponible pour notre spécialité.

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La pelade est une maladie auto-immune dont d’origine lymphocytaire T semble prédominante. Pour autant, les traitements immunosuppresseurs ou modulateurs classiques sont décevants, et aucun traitement efficace ne s’est imposé actuellement. L’arrivée des JAK inhibiteurs change la donne. En bloquant plusieurs voies cytokiniques, notamment Th2, ces molécules se révèlent très efficaces, bien tolérées, et les essais de phase III avec le baricitinib (qui sera sans doute le premier disponible) révèlent des taux de repousse bien supérieurs à tous les traitements antérieurs.
D’autres molécules de cette famille sont désormais en cours d’évaluation et une page nouvelle s’ouvre ainsi dans le traitement de la pelade.

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Dans cet article, nous aborderons l’impact du tabac sur le psoriasis, l’hidradénite suppurée et la maladie de Buerger. Le psoriasis et l’hidradénite suppurée sont nettement aggravées par l’intoxication tabagique qui participe à l’inflammation (sans oublier l’influence d’autres facteurs physiopathologiques). Concernant la maladie de Buerger (ou thromboangéite oblitérante), le tabac est le facteur de risque dominant, non seulement au cours de manifestations initiales mais aussi lors de poussées récidivantes.
Le tabac a également des effets négatifs sur de nombreuses autres dermatoses et sa toxicité n’est plus à démontrer sur l’ensemble des organes. Le dermatologue doit donc proposer un sevrage tabagique à tous ses patients, en s’appuyant sur le test de Fagerström afin d’évaluer leur degré de dépendance, et leur proposer un accompagnement médical adéquat.

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La maladie de Kawasaki, identifiée il y a plus de 60 ans, reste aujourd’hui une énigme dans tous ses aspects avec d’importants besoins non satisfaits, tels qu’un diagnostic précoce et fiable et un traitement qui permette d’empêcher le développement des complications cardiaques chez tous les patients.
Les récentes recommandations d’experts internationaux et la parution du protocole national de diagnostic et de soins ainsi que de la fiche urgence Orphanet visent à améliorer sa prise en charge globale, particulièrement celle des enfants de moins de 1 an qui ont un risque accru de non-réponse au traitement par immunoglobulines intraveineuses et d’anévrysme coronaire.

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Les dermatoses infectieuses de l’enfant sont fréquentes et variées. Elles constituent plus du tiers des motifs de consultation dermatologique aux urgences pédiatriques [1]. Toute éruption pustuleuse ou bulleuse doit faire rechercher une cause infectieuse, bactérienne, virale, fongique ou parasitaire en raison de sa potentielle gravité.
Il faut savoir identifier les urgences vitales d’origine infectieuse (tableau I) et connaître les modalités de prise en charge. Ces dernières ont déjà fait l’objet d’un article. Devant la multitude d’étiologies possibles, seules les infections les plus fréquentes en dermatologie pédiatrique seront détaillées ici. Les infections cutanées spécifiques à la période néonatale ne seront pas abordées.

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