Revues générales

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Le prurigo nodulaire chronique (PNC) est une maladie inflammatoire de la peau liée à une dérégulation neuro-immunologique dans laquelle le cycle prurit-grattage pourrait jouer un rôle dans la chronicité de la maladie. Le PNC peut être associé à des maladies atopiques et partage avec celles-ci une hyperactivité de l’immunité Th2 avec un rôle clé des cytokines IL13 et IL31. Le PNC est considéré comme idiopathique après avoir exclu d’autres dermatoses prurigineuses et les causes de prurit sine materia qui donnent des papulo-nodules de prurigo.
Les traitements de première ligne sont les dermocorticoïdes forts et parfois le tacrolimus topique (hors AMM). Le dupilumab est le 1er médicament systémique qui a eu l’AMM et le remboursement pour “le traitement du prurigo nodulaire (PN) modéré à sévère de l’adulte qui nécessite un traitement systémique”, avec une efficacité sur le score de prurit chez 60 % des patients à 24 semaines. D’autres molécules ciblant la voie Th2 (IL13, IL31, oncostatine M, anti-JAK) et les voies neurologiques du prurit (NK1-R, récepteurs aux opiacés) sont en cours de développement.

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Le syndrome de Wells est une dermatose éosinophilique qui se présente sous forme de placards inflammatoires prurigineux pouvant mimer une cellulite infectieuse.
L’hyperéosinophilie est retrouvée dans 67 % des cas.
De nombreux facteurs déclenchants sont décrits, tels que des infections. Des hémopathies peuvent être associées à ce syndrome.
L’histologie indispensable au diagnostic retrouve les images en “flammèches” typiques mais non pathognomoniques.
Le traitement de première ligne est la corticothérapie. L’évolution clinique est souvent favorable avec régression des lésions en quelques semaines. Des récidives sont possibles.

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La mastocytose de l’adulte est une maladie rare, très hétérogène et encore orpheline de traitement pour la plupart des formes de la pathologie.
Beaucoup d’actualités ont été publiées ces dernières années sur la classification de la mastocytose, les critères diagnostiques de la mastocytose systémique, la suspicion de la mastocytose systémique chez un patient avec des lésions cutanées mais aussi chez un patient sans infiltration cutanée par des mastocytes pathologiques et sur sa prise en charge.
Dans cet article nous allons toutes les aborder.

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En période néonatale, les pathologies dermatologiques sont sources d’inquiétude pour les soignants et les parents et représentent un enjeu diagnostic. Les dermatoses néonatales les plus fréquentes sont bénignes. Le dermatologue doit savoir les identifier pour adapter au mieux la prise en charge. L’objet de cet article est de rappeler les principaux diagnostics des dermatoses néonatales et leur spécificité.

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Le lupus cutané peut se présenter comme une maladie cutanée isolée ou s’associer à un lupus systémique dont elle est l’une des manifestations les plus fréquentes. La prise en charge de cette maladie est mal codifiée et le traitement repose sur la sévérité de la maladie, l’association ou non à un lupus systémique et de nombreux autres facteurs. Les antipaludéens de synthèse en particulier l’hydroxychloroquine sont la pierre angulaire du traitement. Depuis quelques années, plusieurs molécules ont présenté des résultats à la fois très prometteurs, ou au contraire décevants. Une des grandes nouveautés est l’obtention d’une AMM européenne pour l’anifrolumab dans le lupus systémique qui semble donner des résultats particulièrement intéressants dans l’atteinte cutanée. Dans cet article, nous discuterons des actualités dans le traitement du lupus cutané.

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La dermatologie libérale moderne exige non seulement des compétences médicales mais aussi des compétences managériales. À l’instar de la bonne gestion financière, une bonne gestion de la ressource temps participera à l’épanouissement du praticien et de son entourage, et à la satisfaction de ses patients. Bien gérer son temps et être organisé n’est pas inné mais est une compétence à acquérir et à améliorer. Il n’y a cependant pas de schéma pré établi et chacun est libre de ses choix de vie. Cet article expose quelques outils et réflexion de gestion du temps.

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La prise en charge thérapeutique de l’infection par le VIH est basée sur les antirétroviraux qui inhibent le cycle réplicatif du VIH. Les cibles principales sont trois enzymes virales : la transcriptase inverse avec les inhibiteurs nucléosidiques (INTI) et non nucléosidiques (INNTI), la protéase avec les inhibiteurs de protéase (IP), et l’intégrase avec les inhibiteurs d’intégrase (INI). Il est actu­ellement largement admis qu’il faut débuter un traitement dès le diagnostic, quel que soit le niveau d’immunodépression du patient. Chez le patient naïf de traitement, les recommandations actuelles sont d’associer deux INTI soit avec un INI, ou avec un INNTI, ou enfin avec un IP boosté ; soit pour la première fois, positionnement d’une bithérapie associant un INI (Dolutegravir) avec un INTI (Lamivudine) en 1re ligne. Au cours du suivi, il faudra optimiser le traitement en le simplifiant ou en l’allégeant, permettant ainsi d’associer un bon contrôle de l’infection, à une qualité de vie conservée, une diminution du coût et une moindre toxicité.

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Sur peau noire, de nombreuses dermatoses ont une présentation sémiologique particulière. L’hyperchromie ou l’aspect grisâtre remplacent souvent l’érythème. Certaines dermatoses inflammatoires ont des présentations particulières comme le lupus discoïde, la dermatomyosite avec son éruption pigmentée zébrée, la sclérodermie et ses dépigmentations vitiligoïdes mouchetées. Les lésions maculeuses hypochromiques doivent être distinguées : pityriasis versicolor, dyschromie créole, dartres, mycosis fongoïde et lèpre. Les lésions physiologiques ou particularités ethniques, telles que mélanonychies, pigmentations palmoplantaires, dermatosis papulosa nigra et kératose ponctuée des plis palmaires, méritent d’être connues afin de les différencier respectivement des mélanomes unguéaux ou acraux, carcinomes basocellulaires tatoués ou verrues.

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Depuis une vingtaine d’années, la prise en charge du psoriasis modéré à sévère a été complètement révolutionnée par le développement des biothérapies. Celles-ci permettent une amélioration notable de la qualité de vie en contrôlant l’inflammation chronique. Ces traitements biologiques permettent une prise en charge globale du patient, de ses symptômes et de ses comorbidités.
On ne se pose désormais plus la question de la possibilité de traiter les patients atteints de psoriasis mais plutôt quel traitement choisir pour quel patient, à quel moment.
Un traitement précoce, dans les premières années d’apparition de la maladie aurait-t-il un impact sur l’évolution future de la dermatose inflammatoire chronique ? Peut-on espérer changer le cours de la maladie pour nos patients ?

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