La dermatite atopique, une maladie au retentissement majeur
La dermatite atopique (DA) peut être une affection extrêmement bénigne,…
La dermatite atopique (DA) peut être une affection extrêmement bénigne,…
Une véritable révolution thérapeutique a eu lieu dans le mélanome métastatique depuis 2011 grâce aux immunothérapies et aux thérapies ciblées. À ce jour, le traitement de 1re intention des mélanomes mutés BRAF est l’association d’inhibiteurs de BRAF et de MEK, et celui des mélanomes BRAF sauvage est l’anti-PD-1.
L’intérêt de traiter précocement les patients mutés par immunothérapie reste à évaluer. L’apparition de résistances secondaires en cours de thérapies ciblées est une vraie problématique et pourrait être limitée grâce à un traitement intermittent ou séquentiel. Après échappement thérapeutique, l’ajout d’une 3e molécule choisie selon les mécanismes de résistance apparus est en cours d’étude. Les options thérapeutiques pour les patients BRAF sauvages restent limitées avec de l’espoir dans les associations de thérapies ciblées et d’immunothérapies. La gestion de la tolérance de traitements utilisés sur des durées prolongées est essentielle.
Ce diaporama reprend les pathologies les plus fréquemment rencontrées lors…
Chaque année dans le monde, on dénombre des centaines de millions d’interventions chirurgicales, de traumatismes et de brûlures cutanées sévères nécessitant des soins. De nombreuses innovations se réfèrent aux différences entre cicatrisation fœtale et post-natale pour tenter de réorienter les cascades d’interactions cellulaires ou cytokiniques vers une régénération de type fœtale sans cicatrice visible. L’orientation de la réponse inflammatoire précoce semble primordiale.
En 2017, les mesures conventionnelles de prise en charge précoce restent fondamentales et irremplaçables : occlusion-compression et utilisation si nécessaire de corticoïdes. Des protocoles émergents, efficaces et prometteurs de prise en charge moléculaire ou physique ont vu le jour ces 15 dernières années, notamment dans le domaine des lasers et de la chémo-immobilisation par la toxine botulique pour le visage et le cou.
Les Laboratoires Sisley mettent à disposition un nouveau sérum capillaire…
Cet article illustre en photographies le signe clinique des lésions filiformes faciales diffuses, très fréquemment asymptomatique chez un adulte. Il pose le problème de sa signification diagnostique et thérapeutique en pratique quotidienne.
Le lichen plan érosif est la forme la plus fréquente de lichen plan vulvaire et nécessite dans tous les cas une recherche des autres sites potentiellement atteints.
Son évolution est chronique, souvent atrophiante, rendant à long terme le diagnostic différentiel parfois difficile avec un lichen scléreux.
Son traitement est long, difficile, imparfait. Il nécessite parfois de la physiothérapie (kinésithérapie vaginale manuelle ou avec une sonde) afin de lutter contre les synéchies vaginales très invalidantes.
Le lichen plan non érosif doit faire partie de la liste des dermatoses vulvaires érythémateuses et prurigineuses. L’atteinte des espaces interlabiaux présente toutes les caractéristiques du lichen plan cutané et son traitement corticoïde local est simple.
Aussi utile dans son rôle de protection que dans l’expression du visage, quand le sourcil vient à manquer, la gêne est vite patente. De nombreuses pathologies peuvent être responsables d’une alopécie des sourcils, dont les causes classiques affectant les cheveux, qu’elles soient cicatricielles ou non cicatricielles, congénitales ou acquises.
Les sourcils peuvent toutefois être une zone de prédilection, voire apporter un signe diagnostique en faveur de certaines pathologies dermatologiques ou plus générales. Les traitements doivent être adaptés à cette spécificité topographique.
La cryolipolyse est une des révolutions récentes du domaine de…
De très nombreuses plantes peuvent agresser notre peau. Les lésions cutanées qu’elles provoquent sont regroupées sous le terme de phytodermatoses de contact irritatives pour les opposer aux phytodermatoses allergiques qui se produisent uniquement chez quelques individus.
Les mécanismes de cette irritation varient selon les plantes. Il peut s’agir d’une irritation mécanique comme avec les plantes à épines, tel le rosier, ou hérissées de poils plus fins, tels les glochides pour les cactus ou les trichomes pour l’orge, par exemple.
Certaines plantes contiennent des chimiques irritants comme l’oxalate de calcium (Dieffenbachia), le latex (Euphorbes), la capsaïcine (piments), les thiocyanates (moutarde)… D’autres, comme certaines plantes de la famille des Urticacées, sont capables de déclencher une réaction inflammatoire à type d’urticaire “mécanique”.
Enfin, plusieurs familles de plantes (Apiacées, Moracées, Fabacées et Rutacées) sont connues pour contenir des furocoumarines qui, sous l’action des UVA, déclenchent une réaction phototoxique. Les lésions cutanées varient suivant le mécanisme en cause mais ne sont pas spécifiques.