Revues générales

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L’acné de la femme adulte est fréquente. Elle constitue un challenge thérapeutique quotidien dans les consultations du dermatologue. Elle se caractérise par son évolution prolongée ainsi que par un risque de récidive important, après une antibiothérapie orale en particulier, ce qui conduit souvent à prolonger et à répéter ce type de traitement.
La sévérité de cette acné et son retentissement sur la qualité de vie conduisent en conséquence à envisager chez ces patientes un traitement par isotrétinoïne ou par spironolactone. Le choix entre ces deux molécules sera discuté à la lumière des données actuelles de la littérature.

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Le traitement de la dermatite atopique est entré dans une nouvelle ère avec l’arrivée des thérapies ciblées. Et nos patients auront donc de plus en plus d’options pour soulager enfin l’une des maladies dermatologiques les plus difficiles à contrôler, avec un prurit particulièrement invalidant. En tout cas en théorie. Car l’innovation thérapeutique se heurte souvent à l’inertie thérapeutique des prescripteurs, parfois inconsciente, parfois liée à des craintes non justifiées sur les nouvelles molécules ou à une insuffisance d’information, et nous essayons d’analyser ici ce phénomène qui concerne d’ailleurs beaucoup d’autres champs thérapeutiques que la seule dermatite atopique.

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L’eczéma des paupières est un motif fréquent de consultation et touche de façon prédominante les femmes. Les principaux diagnostics différentiels sont la dermatomyosite, la rosacée oculaire et la dermite séborrhéique. La première cause d’eczéma palpébral est l’allergie de contact.
Le caractère aigu ou chronique de l’eczéma, la rythmicité en cas d’eczéma récidivant et la topographie des lésions sont autant d’éléments qui guident l’exploration allergologique.
La dermite irritative et la dermatite atopique sont les deux autres causes d’eczéma palpébral.
Le traitement repose sur les émollients et le tacrolimus topique. Les dermocorticoïdes, utiles pour soulager rapidement les symptômes, doivent être prescrits avec parcimonie dans cette localisation particulière.

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En 2004, la Conférence de consensus sur la prise en charge de la dermatite atopique de l’enfant a affecté aux émollients une bonne place dans le traitement des poussées de la dermatite atopique (DA), derrière les corticoïdes et les inhibiteurs de la calcineurine.
De nouvelles études portant sur un nombre important de nourrissons montrent cependant que l’application précoce et prolongée des émollients actuellement disponibles ne prévient pas la survenue d’une DA. De même, l’application précoce et prolongée des émollients ne semble pas capable de diminuer la fréquence des allergies alimentaires qui, dans l’histoire naturelle de l’atopie, font très souvent suite à la DA. Ces revues sont l’occasion de préciser les mécanismes qui expliquent la perte de la fonction barrière de la peau.
Toutefois, d’autres études sont encore nécessaires pour analyser plus finement les mécanismes de la fonction barrière de la peau et aboutir ainsi à la conception d’émollients plus efficaces pour lutter contre la DA.

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Les produits de contraste iodés (PCI) peuvent induire tous types de toxidermies sévères. Il faut savoir y penser car leur injection unique les fait souvent négliger lors de l’enquête médicamenteuse.
Devant une éruption après injection de PCI, il faut rechercher des signes de gravité immédiate ou à venir. Une enquête allergologique est indispensable pour identifier le PCI responsable et les allergies croisées afin d’éviter les récidives lors des futures imageries.

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Le phénomène de Raynaud (PR) est le plus fréquent des acrosyndromes vasculaires. Sa prévalence est comprise entre 3,5 et 5 % de la population générale. Il existe une nette prédominance féminine. Dans la forme primitive, l’âge de début se situe avant 40 ans.
Un bilan minimum comportant une recherche d’anticorps antinucléaires et une capillaroscopie est indiqué pour différencier un PR primitif d’un PR secondaire, associé à un écho-Doppler artériel des membres supérieurs en cas de PR unilatéral.
Le traitement du PR primitif repose essentiellement sur la protection vis-à-vis du froid et les inhibiteurs calciques. Dans le PR secondaire, un traitement de fond par inhibiteur calcique est habituellement recommandé, associé à des perfusions d’iloprost en cas d’ulcérations digitales et à du bosentan chez les patients souffrant de sclérodermie systémique avec ulcérations digitales récidivantes.

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Plus d’un quart (26,2 %) des patients souffrant de psoriasis en France sont des femmes en âge de procréer [1]. Qu’elles aient ou non un psoriasis génital, leur sexualité est altérée et il appartient au dermatologue d’aborder le sujet afin que les patientes jeunes puissent s’autoriser à envisager une vie normale et un projet de grossesse sans inquiétude.
Les recommandations nationales mais aussi les données de pharmacovigilance permettent aujourd’hui de choisir un traitement à la fois efficace et non fœto-toxique afin que la patiente puisse être traitée de façon optimale jusqu’à la déclaration de grossesse, voire au cours de sa grossesse si cela est jugé nécessaire.

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Les manifestations cutanées au cours d’une hémopathie sont très nombreuses et très variées. L’apparition de lésions spécifiques ou d’une dermatose satellite peut révéler une hémopathie jusque-là inconnue ou indiquer l’aggravation d’une hémopathie jusque-là stable.
À cause de la neutropénie, les signes d’infection cutanée sont parfois faussement rassurants. La prise en charge doit être précoce et approfondie. Les toxidermies sont plutôt cytotoxiques. L’exanthème maculopapuleux a un diagnostic étiologique laborieux, pouvant révéler une virose, une réaction médicamenteuse, une lymphadénopathie angio-immunoblastique ou le rejet aigu d’une greffe de moelle.

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Les premières recommandations françaises du psoriasis ont permis de faire une synthèse des stratégies thérapeutiques dans le psoriasis en plaques mais également dans les formes particulières de psoriasis et en fonction des comorbidités associées. Mais avec l’évolution rapide des biothérapies dans cette indication, ces recommandations sont déjà “anciennes”.
Dans cet article, nous discuterons de l’actualité des recommandations françaises et de la publication récente des nouvelles recommandations européennes.

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L’acné est une pathologie fréquente, de diagnostic le plus souvent aisé. Cependant, certaines formes d’acnés sévères peuvent être difficiles à traiter, comme l’acné fulminans, l’acné conglobata, les acnés récidivantes ou survenant chez des patients immunodéprimés.
Devant une acné sévère, certains diagnostics différentiels peuvent être discutés, notamment la maladie de Verneuil.
Par ailleurs, l’acné peut s’intégrer dans des syndromes plus complexes comme le SAPHO, le PAPA syndrome ou le PASH syndrome. La reconnaissance de ces formes particulières d’acnés difficiles est importante pour les choix thérapeutiques.

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