
Hidradénite suppurée : que faire en cas d’échec à un traitement antibiotique de 1re ligne ?
L’hidradénite suppurée est une dermatose inflammatoire chronique complexe, dont la physiopathologie n’est pas encore totalement élucidée. Sa prise en charge repose en première ligne sur les antibiotiques, puis en cas d’échec ou d’intolérance sur les biothérapies et la chirurgie. Depuis la publication des recommandations françaises en 2021, l’arsenal thérapeutique et le remboursement des biothérapies ont évolué. La 2e version des recommandations européennes a été publiée en décembre 2024 : elle précise les critères d’éligibilité à une biothérapie en prenant en compte la sévérité objective de la maladie, son évolutivité et l’impact sur la qualité de vie des patients. Elle positionne les trois biothérapies ayant l’AMM (adalimumab, sécukinumab et bimékizumab) en 2e ligne en cas d’échec à une antibiothérapie d’une durée de 3 mois et différencie les formes inflammatoires (relevant d’un traitement principalement médical) et non inflammatoires (relevant d’un traitement principalement chirurgical).