
Quoi de neuf dans le psoriasis ?
Il est toujours difficile de proposer un article sur les…
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Biothérapie Dupilumab Le dupilumab est un anticorps monoclonal entièrement humain…
La sarcoïdose est une granulomatose systémique d’étiologie inconnue qui touche principalement le poumon (90 % des patients). Environ 30 % des patients ont une atteinte cutanée. Les manifestations cutanées sont classiquement classées en “non spécifiques”, principalement l’érythème noueux, d’évolution aiguë et en “spécifiques”, granulomateuses, d’évolution le plus souvent chronique. Le traitement de la sarcoïdose cutanée n’est pas codifié et dépendra de l’atteinte viscérale et de la gêne esthétique et fonctionnelle du patient. Le traitement classique des lésions granulomateuses comporte en première intention la corticothérapie locale, l’hydroxychloroquine et la corticothérapie générale.
L’hidradénite suppurée est une dermatose inflammatoire chronique complexe, dont la physiopathologie n’est pas encore totalement élucidée. Sa prise en charge repose en première ligne sur les antibiotiques, puis en cas d’échec ou d’intolérance sur les biothérapies et la chirurgie. Depuis la publication des recommandations françaises en 2021, l’arsenal thérapeutique et le remboursement des biothérapies ont évolué. La 2e version des recommandations européennes a été publiée en décembre 2024 : elle précise les critères d’éligibilité à une biothérapie en prenant en compte la sévérité objective de la maladie, son évolutivité et l’impact sur la qualité de vie des patients. Elle positionne les trois biothérapies ayant l’AMM (adalimumab, sécukinumab et bimékizumab) en 2e ligne en cas d’échec à une antibiothérapie d’une durée de 3 mois et différencie les formes inflammatoires (relevant d’un traitement principalement médical) et non inflammatoires (relevant d’un traitement principalement chirurgical).
La France, comme tous les autres pays industrialisés, connaît actuellement une augmentation importante et rapide du pourcentage de sa population âgée de plus de 75 ans. La prise en charge des patients âgés, en particulier de ceux présentant de multiples comorbidités, peut être complexe et l’équilibre entre excès et sous-médication difficile à atteindre. La richesse de sa spécialité va conduire le dermatologue à prendre en charge le patient âgé pour de multiples motifs. Cet article présente les spécificités diagnostiques et thérapeutiques des dermatoses fréquemment rencontrées chez le sujet âgé, tout en les intégrant au contexte gériatrique.
Les biothérapies ont transformé le traitement de nombreuses maladies dermatologiques au prix d’une augmentation modérée du risque infectieux. La vaccination est un moyen efficace et bien toléré pour contrer un nombre croissant d’agents infectieux. Si les vaccins vivants atténués restent contre-indiqués au cours de ces traitements, leur prescription est possible à condition de respecter des délais de sécurité avant (4 à 6 semaines) ou après (3 à 6 mois) la prescription de la biothérapie. Les vaccins inactivés doivent être, quant à eux, systématiquement proposés, sans délai, aux patients susceptibles de recevoir une biothérapie. Dans cette population, les recommandations concernent à la fois la mise à jour du calendrier vaccinal et l’administration systématique des vaccins saisonniers contre la grippe et le Covid-19 ainsi que les vaccins contre le pneumocoque et le zona.
L’acné est une affection cutanée fréquente qui touche principalement les adolescents, mais peut également être présente chez l’adulte [1]. Malgré les avancées dans la compréhension des mécanismes physiopathologiques de l’acné, tels que l’influence hormonale, l’hyperkératinisation, l’inflammation impliquant le microbiome, la gestion optimale de cette affection reste un défi clinique [2].
L’acné est un motif fréquent de consultation en dermatologie. Elle affecte le plus souvent le visage mais peut également toucher le tronc. Peu de données sont disponibles concernant la prévalence de l’acné du tronc, son évaluation, l’impact sur la qualité de vie et les recommandations de prise en charge.
Cet article présente une synthèse des données récentes sur l’acné du tronc et la nouvelle échelle d’évaluation TRASS proposée par le GEA pour aider à la prise en charge.
C’est la panique quand le patient vous demande de regarder cette lésion qui est apparue au niveau de l’anus ! Mais une démarche clinique rigoureuse et systématique permet de s’y retrouver. Tout d’abord, il faut distinguer les pathologies purement proctologiques (hémorroïdaires et suppuratives), des maladies dermatologiques, vénériennes (en recrudescence actuellement). Une attention particulière sera donnée aux lésions dues aux papillomavirus de type condylomes et lésions dysplasiques, dont la prise en charge particulière est codifiée. Enfin, le prurit anal qui est le plus souvent essentiel, fera rarement découvrir un lichen plan ou un lichen scléro-atrophique.
Les mastocytoses sont des maladies rares liées à une accumulation clonale de mastocytes dans un ou plusieurs organes. Elles sont associées dans plus de 80 % des cas à une mutation somatique gain-de-fonction dans le gène KIT codant pour le récepteur à activité tyrosine kinase KIT. Chez l’enfant, la mastocytose est essentiellement cutanée et tend à régresser dans la majorité des cas après quelques années. Les manifestations cliniques se divisent en deux types : celles liées à l’activation excessive des mastocytes, incluant notamment les flushs, le prurit et des troubles digestifs, et celles résultant de l’infiltration de mastocytes dans la peau. Le diagnostic est principalement clinique. Le traitement symptomatique vise à inhiber les conséquences d’une dégranulation mastocytaire excessive. Les MS agressives sont exceptionnelles chez l’enfant et sont traitées par inhibiteur de tyrosine kinase.