Non classé

Dossier : Compte rendu des 19es JIRD
0

L’acné touche 85 % des adolescents (12-25 ans). À cette période de la vie, elle peut avoir un impact très important sur l’image de soi, la confiance en soi et sur la relation avec les autres. Elle expose aux risques de stigmatisation, dysmorphophobie et cosmétorexie.
Au travers d’études descriptives récentes, il a été observé que les adolescents recherchent des informations sur l’acné en questionnant leur famille, leurs amis mais aussi et surtout via les réseaux sociaux. On sait que l’information sur ces réseaux n’est pas toujours validée, ce qui peut véhiculer des croyances incomplètes voire erronées comme, par exemple, que l’acné est liée à un défaut d’hygiène. Par ailleurs, ces études montrent que leur connaissance de l’acné est partielle : les ados pensent souvent que l’acné est transitoire et non une pathologie chronique.

Dossier : Compte rendu des 19es JIRD
0

Les anomalies vasculaires comprennent un groupe hétérogène de lésions regroupant les tumeurs vasculaires, représentées principalement par les hémangiomes infantiles, généralement peu compliqués et faciles à gérer ; et les malformations vasculaires qui sont rares et ne font pas l’objet de recommandations. La classification proposée par l’International Society for the Study of Vascular Anomalies (ISSVA) en 1998 et mise à jour en 2018, divise les anomalies vasculaires en tumeurs vasculaires et malformations vasculaires sur des critères cliniques, radiologiques, histologiques et moléculaires. Elle distingue les malformations vasculaires “simples” (de bas débit ou haut débit), “combinées”, “tronculaires” et celles “associées à d’autres anomalies”.

Dossier : Compte rendu des 19es JIRD
0

La pelade (alopecia areata) est une maladie inflammatoire auto-immune multifactorielle fréquente caractérisée par la perte des cheveux et/ou poils (alopécie) pouvant toucher n’importe quelle région corporelle [1, 2]. L’incidence cumulée au cours de la vie est d’environ 2,2 % et 40 % des patients réaliseront leur première poussée avant l’âge de 20 ans [1-4]. Pour exemple, aux États-Unis, la prévalence de la pelade chez l’enfant est de 3,5/1 000 chez les filles et 6,7/1 000 chez les garçons. Les cas de pelade de l’enfant sont donc un motif fréquent de consultation mais, à ce jour, aucun traitement n’est pourtant remboursé dans cette indication.

Au rang des comorbidités auto-immunes/inflammatoires les plus fréquemment retrouvées chez l’enfant, on retrouve la dermatite atopique, les dysthyroïdies, le vitiligo [5]. Les comorbidités psychiatriques à type de syndrome anxieux ou troubles du comportement alimentaire sont également fréquentes, sans pour autant que l’on sache vraiment leur point de départ. Quoi qu’il en soit, celles-ci seront à prendre en considération afin de choisir la stratégie thérapeutique adaptée.

Dossier : Photodermatoses de l’enfant
0

Parmi les dermatoses provoquées par les plantes, les phytophotodermatoses sont les plus souvent rapportées, et ce depuis des siècles, mais curieusement, elles restent mal connues tant des praticiens que de la population générale. Elles se voient avec une particulière fréquence chez l’enfant, et sont sources d’erreurs diagnostiques.

Dossier : Photodermatoses de l’enfant
0

L’exposition au soleil dans l’enfance est souvent plus intense que chez les adultes. Les données de la littérature montrent sans équivoque le lien entre ce comportement social et le risque de mélanome et de cancer cutanés non mélaniques, même à l’âge adulte. En outre, le photovieillissement de la peau commence déjà dans l’enfance par une exposition inappropriée au soleil.

Dossier : Photodermatoses de l’enfant
0

Les photodermatoses constituent un spectre de maladies ayant en commun une sensibilité exagérée et anormale de la peau au soleil. Chez l’enfant, elles sont considérées comme rares. Parmi les raisons évoquées, les enfants sont mieux protégés du soleil par leurs parents (que les adultes eux-mêmes), et les photosensibilisations médicamenteuses sont inhabituelles car les enfants prennent de fait peu de médicaments.

Dossier : Actualités dans les kératoses actiniques
0

Les kératoses actiniques sont à risque de progression vers un carcinome épidermoïde. Leur incidence est en constante augmentation du fait des habitudes d’exposition solaire et du vieillissement de la population. Il s’agit d’une pathologie chronique nécessitant des traitements itératifs. Le traitement doit se baser sur le risque de transformation, la tolérance du patient et le caractère localisé ou diffus des lésions. Le traitement associe le plus souvent le traitement de lésions localisées et celui du champ de cancérisation.

Dossier : Actualités dans les kératoses actiniques
0

Les kératoses actiniques (KA) sont des lésions précancereuses liées à l’exposition solaire chronique. Leur développement est lié à l’action des ultraviolets (UV) sur la prolifération, la différenciation, l’apoptose des kératinocytes et l’immunosuppression. Les UVB et les UVA sont mutagènes. Le nombre de mutations est élévé à la fois dans les KA et dans les carcinome épidermoïdes (CE) et le phenomène de transformation des KA pourrait impliquer des altérations de régions régulatrices ou des phénomènes épigénétiques. Il existe un continuum entre KA et CE qui soulève l’importance de suivre ces malades, en particulier lorsqu’ils ont un champ de cancérisation classiquement associé à des KA multiples. La valeur pronostique de la classification clinique et histologique des KA a été remise en question et il semblerait que les CE se developpent plus souvent sur des KA fines que sur des KA épaisses. Enfin, étant donné l’importance des UV dans la formation des KAs, la photoprotection doit être systématique chez ces patients.

Dossier : Actualités dans les kératoses actiniques
0

Les kératoses actiniques (KA) constituent un motif de consultation de plus en plus fréquent en particulier chez sujets âgés, dont l’espérance de vie a été allongée de 25 ans en 30 ans [1].
Elles surviennent en zones photo-exposées et sont la conséquence de la dose totale cumulée d’UV reçue et signent un photo-vieillissement cutané.
Elles constituent ainsi pour beaucoup un simple marqueur, sans autres conséquences d’un dommage actinique cumulé quotidien par photo-exposition soit “subie” du fait d’une activité professionnelle photo-exposée, soit “recherchée” par une exposition volontaire au soleil [2, 3].

Dossier : Pathologies buccales de l’adulte
0

La syphilis est une pathologie sexuellement transmissible d’incidence croissante, en particulier chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Ses manifestations cliniques sont polymorphes et concernent majoritairement la peau et les muqueuses dont la muqueuse buccale. En effet, les formes buccales de syphilis sont assez fréquentes et souvent mal connues. Elles sont majoritairement dominées par des lésions érosives et ulcérées et par les plaques fauchées linguales. Le diagnostic de la syphilis peut se montrer difficile. Il nécessite de savoir repérer des éléments anamnestiques et épidémiologiques évocateurs, de connaître ses manifestations cliniques habituelles (bien que souvent mises à défaut) et d’être à l’aise avec l’interprétation parfois trompeuse des tests sérologiques, tout cela afin d’orienter au mieux les patients vers une prise en charge et un suivi thérapeutique adaptés.