Auteur Perrussel M.

Cabinet de Dermatologie, AURAY.

Revues générales
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Le méthotrexate (MTX) est une molécule indispensable en dermatologie pour la prise en charge des pathologies inflammatoires cutanées. Sa tolérance est bonne après un bilan adapté et une surveillance clinico-biologique régulière. Son efficacité est également correcte en comparaison avec d’autres molécules. Enfin, son faible impact économique n’est pas à négliger. En d’autres termes, n’ayons plus peur du méthotrexate !

L'année thérapeutique 2015
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Toujours beaucoup de publications au sujet du psoriasis. Il ne faut pas oublier, quand on voit un patient psoriasique, de passer le temps nécessaire avec lui afin de dépister d’éventuelles comorbidités. Même si leur liste s’allonge sans doute de façon un peu abusive, de nombreuses comorbidités sont avérées et il est important de les repérer pour éviter qu’elles ne s’aggravent.
Les biothérapies – qui semblent de plus en plus avoir un bon rapport efficacité/tolérance – ont révolutionné le traitement des psoriasis sévères. De nouvelles biothérapies apparaissent sur le marché, dont les objectifs en termes de résultat sont encore plus ambitieux. Nous serons d’ailleurs en première ligne au moment de la commercialisation, car l’indication dermatologique a été validée avant que ne soient terminés les essais en rhumatologie. Les biosimilaires arrivent, pour les premières mises sur le marché, avec les questions que l’on peut se poser sur leur similarité.
Les psoriasis plus légers ne sont pas oubliés dans les recherches. Il faut dire que ce sont les plus nombreux et que nous manquons de moyens thérapeutiques nouveaux, efficaces et peu astreignants, capables de stimuler l’adhésion du patient à son traitement. De nombreux essais cliniques sont en cours pour ces patients.
Pour les psoriasis modérés, une nouvelle molécule per os va bientôt être commercialisée. Moyennement efficace statistiquement, elle est cependant bien tolérée et simple de prescription, et devrait donc s’introduire dans nos habitudes thérapeutiques.

L'année thérapeutique 2014
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Toujours beaucoup de publications sur les comorbidités. Non seulement leur dépistage par le dermatologue doit être systématique, mais il faut sensibiliser le patient au fait que sa maladie requiert tout particuliè-rement une bonne hygiène de vie.
La photothérapie continue à innover en cherchant à cibler l’irradiation sur les lésions, à l’associer à des traitements un peu inattendus comme le méthotrexate et à actualiser, en la rendant plus efficace et contrôlée, l’héliodermie plus facile à gérer à l’avenir que des cabines de plus en plus difficiles à trouver pour beaucoup de patients.
Les biothérapies déjà commercialisées confirment de plus en plus leur bonne tolérance à court et long termes, y compris chez la femme enceinte. Certaines localisations rebelles qui n’ont pas été ciblées par les études initiales ont été étudiées avec ces traitements qui donnent le plus souvent des résultats comparables à ceux obtenus sur les lésions ou les terrains plus classiques.
Enfin, toujours beaucoup de recherches de nouvelles molécules qui viendront s’ajouter à notre arsenal thérapeutique.

L'année thérapeutique 2013
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Le psoriasis stimule toujours beaucoup les recherches et nombreux sont les nouveaux essais cliniques. En effet, nous avons besoin, malgré l’apparition depuis quelques années de nouveaux traitements qui ont révolutionné la prise en charge de cette pathologie, de nouvelles classes thérapeutiques car certains patients se retrouvent encore en impasse, en efficacité insuffisante ou avec des effets secondaires pénalisants. Certaines indications difficiles ne bénéficient pas encore d’un choix de traitement suffisant, comme les atteintes unguéales et les psoriasis palmoplantaires, qui sont pourtant source de gêne sociale et fonctionnelle aux conséquences lourdes et les psoriasis au pronostic vital grave, pustuleux généralisés et érythrodermiques.