Auteur Del Giudice P.

Service Infectiologie-Dermatologie, Centre Hospitalier Intercommunal de Fréjus Saint-Raphaël, FRÉJUS.

L’année thérapeutique 2022
0

À la fin des années 1980, on prédisait la fin des maladies infectieuses qui avaient menacé l’humanité durant toute son histoire. L’arrivée du SIDA a sévèrement démenti ce sentiment. En 2019, nous avons vu l’apparition et l’émergence mondiale d’une maladie infectieuse entièrement nouvelle : la Covid-19. Et l’année 2022 a aussi marqué l’histoire de la médecine et des maladies infectieuses avec l’émergence de la variole du singe.

Dossier : Comptes rendus des 17es JIRD
0

Une bactériémie se définit par la présence de bactéries dans le sang. Le diagnostic d’une bactériémie est communément réalisé par la culture du sang, autrement dit les hémocultures. Ces hémocultures permettent d’isoler les bactéries dites pyogènes, c’est-à-dire par ordre de fréquence les staphylocoques dorés, les entérobactéries, les pneumocoques, etc.

L’année thérapeutique 2021
0

La rat bite fever est une infection transmise par les morsure de rats ou de petits rongeurs responsable au plan dermatologique d’une bactériémie avec purpura et pustules acrales. Les auteurs rapportent une observation originale de manifestations purpuriques au menton ainsi qu’aux épaules et aux extrémités. L’examen histologique montrait une vasculite rapportée par les auteurs comme “compatible avec une PAN (périartérite noueuse) ”. C’est l’étude en ARN 16 des biopsies cutanées qui a permis d’isoler Streptobacillus felis. Au cours de leur enquête, les auteurs ont également retrouvé cette bactérie dans la bouche de certains chats du voisinage avec lesquels le patient était en contact.

Congrès
0

La fragilité unguéale se définit par l’impossibilité de porter des ongles longs. C’est une plainte très fréquente en consultation de pathologie unguéale, qui concerne surtout les femmes ménopausées. On estime que 20 % de la population en souffrirait à des degrés divers. Outre la gêne occasionnée, une douleur peut être associée.

L'année thérapeutique 2020
0

L’érythème polymorphe (EP) est parfois associé à une infection à Herpes simplex virus et Mycoplasma pneumoniae. Bien que l’adénovirus ait déjà été associé à une infection avec un EP, les publications bien documentées sont exceptionnelles et très anciennes. Deux observations bien documentées d’une infection à adénovirus associée à un EP sont rapportées. Dans un cas, les auteurs ont retrouvé de l’adénovirus dans les larmes et les lésions génitales du patient. D’autres observations similaires pourraient ainsi permettre d’ajouter les adénovirus à la liste des agents infectieux associés à un EP.

Revues générales
0

L’usage de drogues “dures” a explosé partout dans le monde depuis plus de 40 ans. Il s’agit d’une problématique préoccupante, engendrant une série de conséquences sanitaires et médicales tantôt minimes, tantôt mortelles. Le système tégumentaire en témoigne largement avec l’apparition de nouvelles pathologies et leur incidence croissante. Sur le plan dermatologique, certains signes flagrants et d’autres plus subtils doivent attirer l’attention de tout clinicien correctement informé. Les complications cutanées liées à l’usage d’héroïne et/ou de cocaïne sont les plus fréquentes. Toutefois, d’autres drogues, telles la buprénorphine ou la méthadone, peuvent également être incriminées. Les dermatologues travaillant en milieu carcéral y sont particulièrement confrontés.
A contrario des drogues hospitalières ou du moins médicales, les substances communément trouvées dans le commerce parallèle sont bien souvent soit diluées, soit mélangées à d’autres stupéfiants. Les composants rajoutés sont parfois bien plus délétères que la drogue première.
Bien entendu, l’usage des drogues dures est ici abordé sous le prisme dermatologique, ne négligeant par ailleurs pas les nombreuses autres complications/conséquences tant médicales que sociales et sociétales découlant de cette affection qu’est la toxicomanie1.

L'année thérapeutique 2019
0

L’année 2019 a été marquée par la publication de nouvelles recommandations sur la prise en charge des infections bactériennes courantes [1]. Il s’agit d’un événement important puisque les dernières recommandations dataient de la conférence de Tours en 2000 sur la prise en charge de l’érysipèle et des fasciites nécrosantes. De plus, les auteurs des nouvelles recommandations n’ont pas seulement réactualisé la prise en charge de l’érysipèle et des fasciites nécrosantes, ils ont aussi donné des recommandations sur les infections suppuratives, furoncles et abcès ainsi que les impétigos et plaies infectées. Il faut féliciter les auteurs de ce travail très important et de grande qualité.