Auteur Dagnelie M.-A.

Service de Dermato-cancérologie, CHU de NANTES.

Revues générales
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L’acné est une dermatose inflammatoire chronique du follicule pilosébacé très fréquente, touchant jusqu’à 85 % de la population mondiale âgée de 11 à 30 ans [1]. Le microbiote cutané représente l’ensemble des microorganismes résidents de la peau humaine. Leurs interactions avec le système immunitaire représentent un facteur essentiel à prendre en compte dans la compréhension de la physiopathologie de l’acné [2-6].
Dans cet article de synthèse bibliographique, nous observons que les traitements utilisés dans la prise en charge de l’acné – qu’il s’agisse de rétinoïdes, de traitements hormonaux ou d’antibiotiques – sont tous de près ou de loin associés à des modifications du microbiote cutané. Certains sont associés à des pertes de diversité, d’autres à sa hausse. Nous soulignons ici l’intérêt de restaurer un microbiote équilibré et donc une barrière cutanée intègre dans le cadre du traitement de l’acné.