Auteur Lasek-Duriez A.

Service de Dermatologie, Hôpital Saint-Vincent-de-Paul, Université Catholique de LILLE.

Dossier : Compte rendu des 19es JIRD
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Les anomalies vasculaires comprennent un groupe hétérogène de lésions regroupant les tumeurs vasculaires, représentées principalement par les hémangiomes infantiles, généralement peu compliqués et faciles à gérer ; et les malformations vasculaires qui sont rares et ne font pas l’objet de recommandations. La classification proposée par l’International Society for the Study of Vascular Anomalies (ISSVA) en 1998 et mise à jour en 2018, divise les anomalies vasculaires en tumeurs vasculaires et malformations vasculaires sur des critères cliniques, radiologiques, histologiques et moléculaires. Elle distingue les malformations vasculaires “simples” (de bas débit ou haut débit), “combinées”, “tronculaires” et celles “associées à d’autres anomalies”.

Revues générales
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La dermatite atopique est une maladie fréquente chez l’enfant qui s’accompagne d’un impact majeur sur la qualité de vie des patients et de leur famille. Les patients sont souvent insuffisamment traités en raison de croyances qui perturbent l’adhésion thérapeutique. Le traitement de base repose sur les soins locaux : dermocorticoïdes et émollients. La prise en charge globale d’un patient atteint de dermatite atopique et de sa famille devrait intégrer une éducation thérapeutique. Les traitements systémiques immunosuppresseurs (ciclosporine, méthotrexate) sont exceptionnellement utilisés chez l’enfant (hors AMM). Le dupilumab est la première biothérapie à avoir l’AMM dans la dermatite atopique à partir de 6 ans.

Mise au point
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La dermatite atopique (DA) est une dermatose inflammatoire fréquente qui affecte 10 à 20 % de la population. Elle débute classiquement dans la petite enfance et s’atténue avant l’adolescence. Elle peut néanmoins persister à l’âge adulte dans environ 4 % des cas et les plus sévères d’entre eux sont estimés entre 10 et 15 % [1]. Il s’agit d’une maladie multifactorielle, liée à l’intrication de facteurs environnementaux, génétiques et immunologiques.

Dossier : Urgences en dermatologie pédiatrique
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Les génodermatoses ne relèvent pas en général d’urgences diagnostiques, excepté peut-être trois d’entre elles :
– le bébé collodion en raison d’une prise en charge néonatale spécifique évitant les complications ;
– l’incontinentia pigmenti en raison du risque neurologique devant un nouveau-né présentant un état de mal épileptique associé à une éruption vésiculeuse ;
– les épidermolyses bulleuses dont certaines formes peuvent être létales et nécessiter une prise en charge néonatale spécifique contre la douleur ainsi que des soins locaux adaptés.