Auteur Sbidian E.

Service de dermatologie, Hôpital Henri Mondor, CRÉTEIL.

Revues générales
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Un contrôle des pathologies inflammatoires et auto-immunes est nécessaire au cours de la grossesse, une atteinte sévère pouvant avoir des répercussions sur le déroulement de celle-ci. Cependant, peu de données sont disponibles concernant l’innocuité de la prise de biothérapies au cours de la grossesse/l’allaitement, la plupart d’entre elles ayant un passage placentaire.
En cas de psoriasis et de nécessité d’une biothérapie, le certolizumab devra être donné en première intention et pourra être poursuivi pendant toute la durée de la grossesse. Il est recommandé d’arrêter les autres anti-TNF, l’ustékinumab ou le sécukinumab au début du 3e trimestre. En l’absence de données, les autres biologiques dans le psoriasis ne sont pour l’instant pas recommandés.
En cas d’urticaire chronique et d’absence d’alternative possible, l’omalizumab pourra être prescrit au cours de la grossesse. Le dupilumab quant à lui n’est pas conseillé (lui préférer la corticothérapie locale ou la ciclosporine), de même que le rituximab (excepté en cas de pronostic vital ou d’organe engagé).
En cas de situation particulière avec données insuffisantes, un avis peut être pris auprès du CRAT.

Revues générales
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Les dermohypodermites bactériennes nécrosantes-fasciites nécrosantes (DHBN-FN) sont des infections cutanées rapidement progressives, rares et graves, avec une morbi-mortalité élevée. Il s’agit d’une urgence médico-chirurgicale. La principale difficulté réside dans l’établissement d’un diagnostic précoce pour permettre la prise en charge chirurgicale dont la précocité est un facteur pronostique majeur des DHBN-FN.
Une parfaite connaissance des signes cliniques et une prise en charge multidisciplinaire, par une équipe spécialisée, pourraient permettre de diminuer la morbi-mortalité de la maladie.

Dossier : Maladies auto-inflammatoires
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Le psoriasis est une maladie inflammatoire chronique polymorphe. Il s’agit d’une maladie multifactorielle faisant intervenir des facteurs environnementaux et une réaction immunitaire excessive chez des sujets présentant une prédisposition génétique.
Récemment, l’analyse immunogénétique des formes pustuleuses aiguës généralisées de transmission autosomale récessive a amené à reconsidérer la place du psoriasis au sein des maladies auto-inflammatoires, c’est-à-dire des maladies systémiques présentant des anomalies génétiques des voies de l’immunité innée. Les formes polygéniques comme le psoriasis en plaques pourraient également s’intégrer dans ces syndromes.