Auteur Comte C.

Service de Dermatologie,
Hôpital Saint-Louis, PARIS.

Dossier : Photodermatoses de l’enfant
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L’exposition au soleil dans l’enfance est souvent plus intense que chez les adultes. Les données de la littérature montrent sans équivoque le lien entre ce comportement social et le risque de mélanome et de cancer cutanés non mélaniques, même à l’âge adulte. En outre, le photovieillissement de la peau commence déjà dans l’enfance par une exposition inappropriée au soleil.

Revues générales
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Malgré le développement de nouvelles options thérapeutiques, la photothérapie reste un pan indispensable de la dermatologie pour de nombreuses indications.
Dans le vitiligo, elle est indispensable à la repigmentation, même avec les nouvelles biothérapies. Dans le lichen plan, elle offre un meilleur rapport bénéfice/risque que la corticothérapie générale. Dans la pelade, elle obtient des résultats comparables aux nouvelles biothérapies et pourrait leur être adjointe. Dans les lymphomes cutanés superficiels, son rapport bénéfice/risque est excellent. De même, elle obtient souvent un succès dans certains lymphomes cutanés en cas de contre-indication ou d’échec des autres options thérapeutiques. Dans la désensibilisation des lucites et urticaires solaires, elle permet une réelle amélioration de la qualité de vie en évitant le recours aux médicaments ou en cas d’échec thérapeutique. Dans l’eczéma, elle reste une bonne option de traitement systémique de premier recours. Dans le psoriasis, elle est une indication de premier recours en raison de son coût inférieur à celui des biothérapies. Enfin, elle reste la seule option pour de nombreuses dermatoses rares et doit rester disponible pour notre spécialité.

L'année thérapeutique 2020
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Les publications sur le psoriasis sont toujours aussi nombreuses et la recherche est active, surtout pour les traitements par biothérapies, comme c’est le cas depuis de nombreuses années. Ces molécules ont effectivement bouleversé le traitement de cette maladie et nous avons désormais un tel choix que le problème est plutôt d’instaurer une stratégie claire, d’autant que les molécules sortent plus vite que les recommandations qui, elles, sont rapidement dépassées dans la vie réelle. Mais beaucoup de patients sont encore découragés par le parcours de soins complexe qui les attend avant de réussir à bénéficier de ces traitements même s’ils constituent une bonne indication.
Cette année, l’apparition de la pandémie SARS-CoV-2 a posé des questions importantes sur l’innocuité (ou l’absence d’innocuité) de ces traitements dans ce contexte, ce qui a donné lieu a de rapides publications qui nous ont permis de clarifier notre attitude.

L'année thérapeutique 2019
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Cette année encore, le psoriasis a donné lieu à de très nombreuses publications. Beaucoup ont pour thème les traitements biologiques. Ceux-ci ont révolutionné la prise en charge de la souffrance des patients porteurs de psoriasis modéré à sévère et s’avèrent avec le temps globalement bien tolérés. Face à cette efficacité et à cette bonne tolérance, la notion de psoriasis relevant de traitements systémiques s’étend à des formes localisées mais très gênantes et la qualité de vie devient l’outil essentiel pour juger du caractère modéré à sévère d’un psoriasis.

L'année thérapeutique 2018
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Les recherches dans le psoriasis continuent très activement et la compréhension de cette pathologie a fait avancer grandement notre connaissance sur les maladies inflammatoires et leurs intrications avec la découverte de toutes les comorbidités qui sont régies par les mêmes mécanismes biologiques intimes.
La liste des articles consacrés à ces comorbidités ne cesse de se compléter. Celles-ci sont parfois surprenantes mais continuent de prouver que le psoriasis est une pathologie multifactorielle qui nécessite de ne pas se cantonner aux seuls signes cutanés dans nos consultations.
Cette compréhension a permis de décrypter les étapes biologiques et de trouver des parades de plus en plus efficaces pour chacune d’elles, d’où l’apparition de biothérapies de plus en plus performantes pour traiter les psoriasis modérés à sévères. Le recul sur ces molécules ne fait désormais plus de nous des apprentis sorciers et la tolérance à long terme est de plus en plus rassurante.