Auteur Bodak N.

Hôpital Necker Enfants malades, Centre médical CMSEA, PARIS.

Dossier : Compte rendu des 19es JIRD
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Les anomalies vasculaires comprennent un groupe hétérogène de lésions regroupant les tumeurs vasculaires, représentées principalement par les hémangiomes infantiles, généralement peu compliqués et faciles à gérer ; et les malformations vasculaires qui sont rares et ne font pas l’objet de recommandations. La classification proposée par l’International Society for the Study of Vascular Anomalies (ISSVA) en 1998 et mise à jour en 2018, divise les anomalies vasculaires en tumeurs vasculaires et malformations vasculaires sur des critères cliniques, radiologiques, histologiques et moléculaires. Elle distingue les malformations vasculaires “simples” (de bas débit ou haut débit), “combinées”, “tronculaires” et celles “associées à d’autres anomalies”.

Revues générales
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La gale est une maladie fréquente. Elle touche tous les milieux. Les lésions se développent rapidement chez le nourrisson. Les parents n’ont pas nécessairement de prurit ou lésions évidentes, ce qui rend le diagnostic parfois difficile à évoquer.
Chez le nourrisson, les lésions caractéristiques sont les vésiculo-pustules palmo-plantaires et les nodules, à rechercher dans les régions axillaires. Les sillons sont bien visibles sur les paumes et les plantes. On note aussi la fréquence des atteintes du cuir chevelu et du visage, qui nécessitent impérativement l’application du traitement local. L’examen dermatoscopique est très utile pour affirmer le diagnostic.
Les récidives sont fréquentes chez l’enfant.
Pour limiter ce risque, il faut être extrêmement rigoureux sur la réalisation du traitement. L’ivermectine n’est pas autorisée chez l’enfant de moins de 15 kg mais trois traitements locaux sont à notre disposition : l’esdépalléthrine, le benzoate de benzyle et la perméthrine à 5 %.

Revues générales
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Le syndrome pieds-mains-bouche est une infection virale fréquente, affectant essentiellement les jeunes enfants de moins de 5 ans. Elle est très contagieuse, évolue par bouffées épidémiques saisonnières et son agent causal est un entérovirus. La présentation clinique classique faite d’érosions de la muqueuse buccale et de petites vésicules en grains de riz sur les mains, les pieds et les fesses s’est modifiée au cours des 5 dernières années. On observe maintenant de nombreuses formes atypiques caractérisées par des lésions cutanées plus importantes et plus étendues, faites de grandes vésicules, de bulles et d’érosions sur les 4 membres, le tronc, le siège et la région péri-orale. L’onychomadèse (chute des ongles) qui survient quelques semaines après l’éruption est habituelle. Ces changements cliniques sont probablement liés à une évolution des entérovirus responsables. En effet, le coxsackievirus A6 est devenu l’agent causal le plus fréquent. La plupart des études font un lien entre ce sérotype et le nouveau phénotype de SPMB.