Auteur Darrigade A.-S

Service de Dermatologie adulte et pédiatrique, Centre de référence pour les maladies rares de la peau, Hôpital Saint-André, CHU de Bordeaux.

Revues générales
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Les vaccins anti-Covid ont été mondialement distribués et en France, en octobre 2022, plus de 53 millions de Français étaient entièrement vaccinés. Une attention spéciale a été portée sur leurs effets secondaires.
Des réactions cutanées diverses au site d’injection, nommées Covid-arm, ont ainsi rapidement été décrites. Des réactions cutanées surtout retardées connues avec les vaccins telles que l’urticaire, les exanthèmes maculopapuleux mais aussi des réactions non connues, comme des syndromes Sweet-like et des placards inflammatoires multiples, ont été rapportées. Des exacerbations des dermatoses chroniques ont été notées dans les suites de la vaccination. Les pseudo-engelures rapportées suite à l’infection par le virus Covid-19 ont peu été décrites avec le vaccin anti-Covid.
Alors que les mécanismes inducteurs de ces réactions cutanées post-vaccinales ne sont pas connus, la tolérance des doses de vaccin suivantes est bonne et la contre-indication au vaccin anti-Covid reste rare.

Dossier : Nouveaux traitements ciblés de la DA
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La dermatite atopique, maladie chronique inflammatoire responsable d’un prurit important et dont l’impact sur la qualité de vie des patients est majeur, bénéficie à ce jour du développement croissant de nouvelles voies thérapeutiques visant à améliorer la prise en charge des patients.
Le dupilumab, première thérapie ciblant la réponse immunologique de type Th2 caractérisant la dermatite atopique, en bloquant les effets de 2 cytokines inflammatoires (IL4 et 13), a initié l’ère des thérapies ciblées dans la dermatite atopique.
D’autres traitements impactant la réponse de type Th2 sont actuellement en développement à des stades plus ou moins avancés et seront détaillés dans cette revue.

Revues générales
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Les biothérapies ont profondément modifié la prise en charge des maladies inflammatoires chroniques comme le psoriasis, les rhumatismes inflammatoires ou les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.
De façon générale, ces traitements sont bien tolérés avec désormais un recul de plus de 15 ans. Cependant, leur utilisation de plus en plus fréquente dans les différentes spécialités s’est associée à l’émergence d’effets secondaires, notamment cutanés. Ces derniers peuvent être classés en trois catégories : les réactions cutanées infectieuses, tumorales et inflammatoires.
Cette revue rapporte les réactions les plus fréquemment décrites avec l’utilisation des biothérapies prescrites principalement en dermatologie. Les anti-TNFα, pour lesquels le recul est le plus important, représentent la classe médicamenteuse dont les effets secondaires cutanés sont les plus décrits.