Auteur Bertolotti A.

Service de Maladies infectieuses – Dermatologie – CeGIDD, CHU de la Réunion site Sud, LA RÉUNION.

Revues générales
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Les condylomes sont principalement dus aux papillomavirus humains non oncogènes et sont une infection sexuellement transmissible. La prise en charge de ces lésions est peu codifiée et souvent complexe pour le praticien. Certaines situations cliniques comme les condylomes récidivants et/ou multiples, mais aussi leur présence chez des populations spécifiques (immunodéprimés ou chez les femmes enceintes), nécessitent un ajustement de ses pratiques habituelles. Les principaux traitements utilisés sont les traitements ablatifs, immunomodulateurs, chimiques (appliqués par le patient ou le médecin) et sont à adapter aux patients. Une prise en charge multidisciplinaire est parfois nécessaire.

Dossier : Pathologies d’importation
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Les infections sexuellement transmissibles (IST) concernent plusieurs millions de personnes et doivent être recherchées chez les patients revenant de voyage. Parmi les IST les plus fréquentes, on note la syphilis, les infections à Neisseria gonorrhoeae, Chlamydia trachomatis, Trichomonas vaginalis ou encore l’HPV. Le bilan de dépistage doit être adapté au patient et à ses pratiques sexuelles notamment. Ces infections sont souvent asymptomatiques, mais avec des conséquences parfois importantes en l’absence de traitement.

Dossier : Pathologies d’importation
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Les arboviroses correspondent à un groupe d’infections virales transmises par des arthropodes dont les manifestations cliniques sont variées : patient asymptomatique, syndrome polyalgique fébrile, fièvre hémorragique ou encore méningoencéphalite. L’éruption cutanée et le prurit sont fréquents, bien que non spécifiques.
Les principales arboviroses sont la dengue, le chikungunya et le virus Zika. Le changement climatique modifie l’étendue de ces pathologies sur des territoires où elles étaient jusqu’alors inhabituelles, comme en France métropolitaine.

Revues générales
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Les infections sexuellement transmissibles (IST) concernent plusieurs millions de personnes chaque année. Aujourd’hui, elles sont toujours au centre des préoccupations. L’émergence de résistances, en particulier pour le gonocoque mais aussi pour Mycoplasma genitalium, rendent plus complexes les prises en charge par les antibiotiques.
Le développement de la prophylaxie préexposition (PreP) au VIH permet de réduire l’incidence de l’infection par ce virus mais laisse entrevoir une augmentation de l’incidence des autres IST du fait de la moindre utilisation du préservatif.
La gravité de la symptomatologie et du pronostic dépendra du type d’IST acquise. Une plus ample couverture vaccinale contre les papillomavirus humains permettra une large réduction de ses infections et cancers induits.