Le psoriasis est une maladie inflammatoire systémique chronique dont l’impact sur la qualité de vie peut être majeur. Relativement fréquent, il touche entre 3 et 4,5 % de la population européenne.
Le psoriasis est associé à de nombreuses comorbidités : rhumatologiques, cardiovasculaires et psychiatriques. Elles imposent aux dermatologues un véritable rôle de sentinelle. Depuis avril 2024, la suppression de la prescription initiale hospitalière permet l’accès aux innovations thérapeutiques, pour tous les patients le justifiant, auprès de leur dermatologue de proximité. C’est une véritable reconnaissance de l’expertise des confrères libéraux. En respect du parcours de soins, c’est le médecin traitant qui vous adressera le patient, soit après avis par téléexpertise, soit par demande explicite. La première consultation consistera à donner votre avis (avis ponctuel de consultation) [1].
Le diagnostic du psoriasis est le plus souvent évident cliniquement avec ses lésions érythémato-squameuses bien limitées touchant préférentiellement le cuir chevelu, les faces d’extension des membres et la région lombosacrée. Mais il existe des formes cliniques moins évidentes comme le psoriasis des plis dit inversés, le sébopsoriasis, les formes pustuleuses localisées ou généralisées, les atteintes unguéales.
Examen clinique
L’examen clinique permet d’éliminer les diagnostics différentiels comme les mycoses, l’eczéma, le lymphome T épidermotrope et les toxidermies, qui sont parmi les plus fréquents (tableau I).
Le PASI est un index surtout utilisé pour les études cliniques. Il évalue les caractéristiques de la plaque sur 4 zones (tête, tronc, membres supérieurs et membres inférieurs) en cotant l’érythème, l’infiltration et la desquamation. Il est considéré comme sévère quand il est supérieur à 10. Le m PASI est simplifié en tenant compte de la surface cutanée totale et des critères de la plaque la plus sévère. On évalue la somme de la moyenne de l’érythème, de l’infiltration et de la desquamation multipliée par une estimation de la surface totale (x 1 pour 1 à 10 %, x 2 pour 10 à 30 %, x 3 pour 30 à 50 % etc.). Il y a une bonne corrélation statistique entre le PASI et le S PASI (ou m PASI).
La surface cutanée atteinte est également un critère de gravité.[...]
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