- Historique
- Formes cliniques
- 1. Baisers d’affection
- 2. Baisers d’amour
- Données épidémiologiques
- 1. Étude de Hallett et al.
- 2. Étude de Eriksson et al.
- Diagnostic
- 1. Interrogatoire
- 2. Exploration allergologique
- 3. Tests de provocation réalistes
- 4. Diagnostic différentiel
- Physiopathologie
- 1. Étude de Dirks et al.
- 2. Étude de Maloney et al.
- 3. Réactions aux études de Dirks et de Maloney
- Traitement
Le syndrome d’allergie induite par le baiser (SAIB) est une forme méconnue d’allergie par procuration. Il toucherait 1 à 4,5 % de la population, mais sa fréquence est nettement sous-estimée, faute de connaître son existence ou de penser à le rechercher. Une limitation à son diagnostic pourrait être la nature même des relations “sexe et allergies” qui concernent la vie intime [1].
Historique
>>> Le premier cas de SAIB a été décrit en 1954 par un allergologue français, Claude Thérond [2, 3], et c’est à cette occasion que le terme d’allergie par procuration a été employé. Le patient était un garçon âgé de 5 ans, allergique connu au mercurochrome, qui, à la suite d’un baiser que son grand-père lui avait donné sur la joue, développa un lésion décrite comme eczématiforme. L’interrogatoire montra que, quelques heures avant le baiser, le grand-père s’était badigeonné la gorge avec un collutoire de couleur rouge qui contenait du mercurochrome dilué dans de la glycérine [2, 3].
>>> Le deuxième cas a été publié en 1997 par Wüthrich [4] sous un titre éloquent : Oral allergy syndrome to apple after a lover’s kiss. L’auteur rapportait le cas d’une femme de 24 ans atteinte de rhino-conjonctivite par allergie aux[...]
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