La dermatite atopique (DA) est une dermatose inflammatoire prurigineuse chronique due à des altérations génétiquement déterminées de la barrière épidermique et à des anomalies immunologiques avec hyperréactivité des lymphocytes Th2 [1]. L’environnement a un rôle important dans la physiopathologie de la DA, favorisant à la fois sa survenue et ses poussées [2]. Très schématiquement, certains facteurs environnementaux (allergènes, climat, hygrométrie, agents infectieux, facteurs chimiques…) entraînent, du fait de l’altération de la couche cornée, une activation inappropriée des lymphocytes Th2 et la libération de cytokines responsables de la réaction inflammatoire cutanée, du prurit et de l’aggravation secondaire des altérations de la barrière épidermique. Les modifications récentes de l’environnement expliquent en partie l’augmentation régulière de la prévalence de la DA ces dernières décennies [3, 4]. Ainsi, dans les pays industrialisés, elle touche 15 à 20 % des enfants et environ 10 % des adultes.

Les facteurs environnementaux, et notamment les facteurs de l’environnement[...]

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