Les urgences en dermatologie génitale

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Les urgences en pathologie génitale masculine

1. Érysipèle pénoscrotal [1]

L’érysipèle se caractérise par un œdème aigu inflammatoire du pénis et/ou du scrotum, parfois douloureux (fig. 1). Un phimosis d’installation aiguë est possible en cas d’œdème important affectant le prépuce des hommes non circoncis. Des signes régionaux (adénopathies inguinales) ou généraux (fièvre) doivent être recherchés.

Parallèlement aux facteurs de risque généraux partagés avec l’érysipèle de jambe (diabète, immunosuppression, alcoolisme), des facteurs locaux spécifiques à la localisation génitale ont été décrits : dermatose génitale, rasage pubien, chirurgie, traumatisme, injection intra-caverneuse, prothèse pénienne, lymphœdème chronique pénoscrotal. Des cas survenant après un rapport sexuel vaginal ou oral, sans notion de traumatisme identifié ni facteur de risque, ont été rapportés.

Le traitement repose sur une antibiothérapie active sur les germes habituellement responsables, à savoir les streptocoques bêta-hémolytiques : amoxicilline 3 à 4,5 g/j per os (en cas d’allergie aux pénicillines : pristinamycine ou clindamycine). En cas d’érysipèle survenant au décours d’un rapport sexuel, le traitement antibiotique reposera sur l’association amoxicilline/acide clavulanique active non[...]

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À propos de l’auteur

Service de Dermatologie Hôpital Saint-Louis, PARIS.