Actualités sur la prise en charge des lymphomes cutanés primitifs

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La prise en charge des lymphomes cutanés primitifs a connu un certain nombre de bouleversements au cours des dernières années, tant sur le plan diagnostique que thérapeutique, tandis que la description de formes cliniques inhabituelles souvent très trompeuses progresse régulièrement. Cette évolution rapide concerne avant tout les lymphomes cutanés T épidermotropes (LCTE, mycosis fongoïde [MF] et syndrome de Sézary [SS]) mais les autres catégories ont également suivi la même évolution quoique manifestement de façon moins spectaculaire.

Épidémiologie et facteurs de risque

L’incidence des LCTE semble augmenter progressivement avec le temps et atteint actuellement 6,4 nouveaux cas/an/million aux États-Unis, les taux d’incidence les plus élevés étant rapportés chez les hommes et les Afro-Américains. En ce qui concerne les facteurs de risque, une étude internationale a montré un surrisque significatif en cas d’IMC > 30 kg/m2,
de tabagisme pendant plus de 40 ans, d’antécédent d’eczéma, de contexte familial de myélome et dans certaines professions (peintres, charpentiers, travailleurs du bois et agriculteurs ayant une activité dominante liée aux végétaux). En revanche, le risque était réduit en cas d’activité physique de loisirs même modérée. Cela confirme certains soupçons issus de l’expérience clinique quotidienne, notamment en ce qui concerne l’exposition professionnelle. La responsabilité de l’hydrochlorothiazide a également été récemment évoquée.

Classification

La classification des lymphomes cutanés primitifs évolue très régulièrement, parallèlement à celle des lymphomes en général, et la classification internationale la plus récente (2016)[...]

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À propos de l’auteur

Service de Dermatologie et Inserm U1058, Université de MONTPELLIER.