- 1. L’urticaire chronique est-elle fréquente ?
- 2. Quelle est la durée moyenne d’une urticaire chronique ?
- 3. Comment et pourquoi distinguer urticaire chronique spontanée et inductible ?
- 4. Quel bilan paraclinique réaliser dans l’urticaire chronique ?
- 5. Quels sont les principaux diagnostics différentiels de l’urticaire chronique ?
- 6. Comment évaluer la sévérité de l’urticaire chronique en l’absence de lésions le jour de la consultation ?
- 7. Quels antihistaminiques prescrire et à quelle posologie ?
- 8. La corticothérapie orale a-t-elle une indication dans l’urticaire chronique ?
- 9. Quelles “astuces” utiliser en consultation pour améliorer la prise en charge de cette maladie chronique ?
- 10. Comment choisir le traitement de 2e ligne : montélukast, ciclosporine, méthotrexate, omalizumab ?
1. L’urticaire chronique est-elle fréquente ?
L’urticaire chronique (UC) touche jusqu’à 1,8 % de la population générale, dont une majorité de femmes (2/3) sans qu’un rôle des hormones sexuelles ait pu être mis clairement en évidence. La proportion de patients qui ne consultent pas est sans doute importante, faute de prise en charge réputée efficace jusqu’à présent. De nombreux efforts de communication sur la maladie ont été récemment mis en œuvre, parfois avec le soutien de l’industrie pharmaceutique : création d’une association de patients en 2015, Journée Mondiale de l’Urticaire (JMU) le 1er octobre depuis 2014.
L’UC ne doit pas être confondue avec l’urticaire aiguë, qui peut toucher
1 français sur 5 au moins une fois au cours de sa vie et qui est liée à une histamino-libération non spécifique[...]
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