Onychologie pédiatrique

0

Dystrophies unguéales bénignes

La plupart des motifs de consultations dermatologiques en onychologie pédiatrique sont des anomalies unguéales mineures, plus ou moins rapidement régressives après l’apprentissage de la marche.

>>> La koïlonychie est la plus fréquente d’entre elles (fig. 1). On l’attribue aux mouvements de pédalage effectués dans son lit par le nourrisson à plat ventre. D’autres auteurs, au contraire, l’attribuent au port de chaussures fermées et/ou à la fréquence des contacts avec l’eau (bain quotidien). Elle disparaît dans un délai variable de 6 mois à 2 ans après l’acquisition de la marche. L’association d’une koïlonychie et d’une carence ferrique est un classique qui reste à confirmer : la littérature à ce sujet demeure maigre et assez ancienne.

>>> L’onychoschyzie lamellaire distale est une anomalie unguéale commune de la petite enfance. Limitée au bord distal de la tablette, elle concerne surtout le pouce et le gros orteil, elle diffère de celle de l’adulte qui affecte le plus souvent les doigts. L’origine mécanique paraît plus discutable, mais reste la principale hypothèse. Toutefois, lorsqu’elle est limitée au pouce, le fait qu’il s’agisse du pouce sucé peut être une explication.

>>> L’onycholyse est beaucoup moins fréquente que chez l’adulte. Sans doute parce que la dureté de la tablette n’est pas suffisante pour opposer une résistance susceptible d’induire un décollement entre la tablette et le lit.

>>> L’ongle en chevron est constitué de lignes superficielles de la tablette unguéale convergeant selon un axe oblique vers le centre distal du bord libre de la tablette. Il s’agit d’une configuration classique observée dans la petite enfance[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Cabinet de Dermatologie, SAINT‑ÉTIENNE.