La fonction du système immunitaire est de permettre à notre corps de se défendre contre les micro-organismes et d’empêcher la survenue de cancers définissant le concept “d’immunosurveillance”. Ces fonctions de défense sont dites effectrices et doivent être adaptées à la situation d’agression sans être trop fortes – avec sinon le risque d’émergence de maladies dirigées contre le soi (maladies auto-immunes ou auto-inflammatoires) – et sans être trop faibles – avec le risque d’émergence de cancers ou une sensibilité accrue aux infections (déficits immunitaires). Si le système immunitaire n’était que “effecteur”, toute activation de celui-ci dans des situations d’agression aboutirait à une boucle -d’inflammation incontrôlée : voilà pourquoi un bras “régulateur”, ou “anti-inflammatoire”, est couplé au bras effecteur de la réponse immune.

Le système immunitaire humain comprend le système immunitaire inné, sorte de système immunitaire archaïque, et le système immunitaire acquis hyperspécialisé en fonction du type de pathogène. Le système immunitaire inné implique essentiellement les polynucléaires et les macrophages, intervient rapidement dans la réponse immunitaire et constitue la première ligne de défense.

Le système immunitaire acquis, qui caractérise les vertébrés, implique les lymphocytes T et les lymphocytes B (qui produisent les anticorps), met plus de temps à agir, mais agit spécifiquement sur un type de pathogène et se souvient du pathogène impliqué en cas de nouvelle attaque (mémoire immunitaire). Les lymphocytes T ont besoin d’être activés par les cellules dendritiques qui présentent une partie de la molécule pathogène (l’antigène) et leur dit de s’activer.

Les lymphocytes T sont divisés en lymphocytes T CD8 ou lymphocytes T cytotoxiques qui assurent la lyse des cellules tumorales ou infectées, et les lymphocytes T CD4 auxiliaires (appelés aussi T helper = Th) qui aident les lymphocytes T CD8 et les lymphocytes B et qui[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.