Télédermatologie : des concepts aux applications

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Le développement de la télémédecine est une conséquence logique de la place croissante de l’informatique et des télécommunications qui imprègnent de plus en plus notre quotidien. Sous ce terme se cachent en fait des pratiques variées dont le but global est d’améliorer l’accès aux soins des patients et les conditions d’exercice des praticiens.

La télémédecine est officiellement née en France le 19 octobre 2010 suite au décret d’application de la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST). Ce décret définit la télémédecine comme l’ensemble des actes médicaux réalisés à distance, au moyen d’un dispositif utilisant les technologies de l’information et de la communication. Comme l’indique cette définition, il ne s’agit pas seulement d’un outil mais bien d’un acte médical à part entière qui doit suivre toutes les règles de ce dernier, notamment les règles déontologiques. Le décret distingue en fait 5 types d’actes télémédicaux : la téléconsultation (consultation à distance), la télé-expertise (avis spécialisé demandé à 1 ou plusieurs confrères), la télésurveillance, la téléassistance concernant la réalisation d’un acte et la régulation médicale.

La télémédecine s’applique tout particulièrement à la dermatologie, et ce pour de multiples raisons :

  • d’abord, il s’agit, avec l’anatomie pathologique et la radiologie, d’une des trois disciplines “visuelles” où le diagnostic est très souvent basé sur l’image qui est une donnée clé du diagnostic et du suivi, donnée parfaitement transférable par des moyens de communication modernes et sécurisés ;
  • l’évolution défavorable de la démographie dermatologique conjuguée à la croissance forte[...]

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À propos de l’auteur

Service de Dermatologie et Inserm U1058, Université de MONTPELLIER.