Revues générales Dépistage et prévention en santé sexuelle
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L’incidence des infections sexuellement transmissibles (IST) en France a augmenté entre 2021 et 2023, avec une prévalence élevée chez les jeunes adultes et les HSH. En tant que dermatologues, il est important de connaître les recommandations de dépistage en population générale en dehors des symptômes afin de le proposer aux patients. Connaître les différentes problématiques de santé sexuelle auxquelles nous pouvons être confrontés est important car nous avons un rôle de dépistage, de conseil et d’orientation.

Revues générales Psoriasis : quel parcours en ville ?
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La consultation d’un patient psoriasique est chronophage mais son parcours de soins est facilité aujourd’hui par la suppression de la prescription initiale hospitalière. La bonne utilisation de la CCAM et la connaissance des règles d’initiation et de suivi des biothérapies rendront service au patient, d’autant qu’un traitement précoce donnera de meilleurs résultats. Le rôle du dermatologue est essentiel dans la prévention du risque que représente le psoriasis modéré à sévère.

Revues générales
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La sarcoïdose est une granulomatose systémique d’étiologie inconnue qui touche principalement le poumon (90 % des patients). Environ 30 % des patients ont une atteinte cutanée. Les mani­festations cutanées sont classiquement classées en “non spécifiques”, principalement l’érythème noueux, d’évolution aiguë et en “spécifiques”, granulomateuses, d’évolution le plus souvent chronique. Le traitement de la sarcoïdose cutanée n’est pas codifié et dépendra de l’atteinte viscérale et de la gêne esthétique et fonctionnelle du patient. Le traitement classique des lésions granulomateuses comporte en première intention la corticothérapie locale, l’hydroxychloroquine et la corticothérapie générale.

Revues générales Hidradénite suppurée: que faire en cas d'échec à un traitement antibiotique de 1re ligne ?
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L’hidradénite suppurée est une dermatose inflammatoire chronique complexe, dont la physiopathologie n’est pas encore totalement élucidée. Sa prise en charge repose en première ligne sur les antibiotiques, puis en cas d’échec ou d’intolérance sur les biothérapies et la chirurgie. Depuis la publication des recommandations françaises en 2021, l’arsenal thérapeutique et le remboursement des biothérapies ont évolué. La 2e version des recommandations européennes a été publiée en décembre 2024 : elle précise les critères d’éligibilité à une biothérapie en prenant en compte la sévérité objective de la maladie, son évolutivité et l’impact sur la qualité de vie des patients. Elle positionne les trois biothérapies ayant l’AMM (adalimumab, sécukinumab et bimékizumab) en 2e ligne en cas d’échec à une antibiothérapie d’une durée de 3 mois et différencie les formes inflammatoires (relevant d’un traitement principalement médical) et non inflammatoires (relevant d’un traitement principalement chirurgical).

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L’hyperéosinophilie se manifeste de manière variée et nécessite une analyse minutieuse pour distinguer les formes réactionnelles des autres étiologies. La peau est souvent le point d’entrée dans le diagnostic des syndromes hyperéosinophiliques, avec des lésions cutanées polymorphes qui orientent vers des causes sous-jacentes diverses. Il est essentiel de différencier la dermatose “avec éosinophilie”, qui est un simple signe d’inflammation, de la “dermatose éosinophilique” où l’éosinophilie est centrale. Un bilan complet est indispensable, incluant une évaluation de l’impact sur les organes (cœur, poumons, etc.), car le retentissement organique détermine souvent le pronostic et oriente la prise en charge thérapeutique.

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