urticaire

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L’urticaire chronique spontanée (UCS) est une pathologie fréquente qui a vu sa prise en charge révolutionnée depuis une dizaine d’années par l’arrivée de l’omalizumab. Les recommandations européennes successives proposent une prise en charge thérapeutique claire en trois paliers : antihistaminiques, omalizumab, ciclosporine. Il reste des besoins médicaux non couverts par l’omalizumab. La meilleure compréhension de la physiopathologie de l’UCS permet de définir de nouvelles cibles thérapeutiques et des molécules innovantes sont en cours de développement, telles que les inhibiteurs de tyrosine kinase de Bruton (remibrutinib, fenebrutinib), les anti-Siglec8 (lirentelimab) ou encore les inhibiteurs de C-kit (barzolvolimab, briquilimab).

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L’urticaire cholinergique est une forme d’urticaire chronique inductible. Les poussées sont déclenchées par l’élévation active ou passive de la température corporelle lors d’un exercice physique, d’une émotion ou d’un bain chaud par exemple. Elle touche plus fréquemment l’homme jeune avec un âge moyen de début à 16 ans. La forme classique est caractérisée par la survenue de papules érythémateuses prurigineuses en tête d’épingle entourées d’un halo érythémateux. Le diagnostic est clinique, basé sur l’interrogatoire et la réalisation d’un test de provocation. Le diagnostic différentiel principal est l’anaphylaxie alimentaire ou médicamenteuse induite par l’exercice physique, à évoquer en cas de symptômes d’anaphylaxie au moment des poussées. L’objectif du traitement est à définir avec le patient, en fonction de la sévérité et du retentissement de la maladie.

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L’urticaire aiguë a une définition évolutive. La durée d’un épisode ne dépasse pas 6 semaines. Au-delà de 6 semaines, on parle d’urticaire chronique. Le plus souvent, aucune cause n’est retrouvée. Les causes responsables sont, par ordre décroissant, les infections, les réactions médicamenteuses puis les allergies alimentaires. Parmi les infections, les virus sont le plus souvent impliqués. Les causes alimentaires, bien que fréquemment alléguées par les patients, sont très minoritaires.
Il n’est pas nécessaire de faire un bilan dans les formes bénignes rapidement résolutives. En revanche, un bilan allergologique est indispensable en cas de signes systémiques ou de choc anaphylactique à la recherche d’une allergie médicamenteuse ou alimentaire.

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La majorité des cas d’urticaire chronique ne pose pas de problème thérapeutique, la prise continue d’antihistaminiques de 2e génération permettant une nette amélioration de la symptomatologie. En cas d’échec, le Consensus européen de 2009, récemment révisé en 2012 mais n’ayant pas encore fait l’objet d’une publication, conduit assez vite à une escalade thérapeutique.
Avant de s’engager sur cette voie, il est important de s’assurer qu’il n’y a pas d’erreur de diagnostic. L’identification de facteurs aggravants tels que prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens ou le recours répété aux corticoïdes oraux permet aussi d’améliorer la maladie. Enfin, comme pour toute maladie chronique, l’éducation thérapeutique permet d’améliorer l’adhésion thérapeutique.