Dossier : Tumeurs cutanées de l’enfant
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La présence d’un nodule, d’une tumeur cutanée persistante chez un enfant est source d’inquiétude pour les parents, d’autant plus qu’elle est congénitale. Heureusement, dans la majorité des cas, ces lésions sont bénignes. La nature et l’origine de ces lésions sont extrêmement variables et multiples. L’analyse de la situation tiendra compte de l’âge d’apparition, du mode évolutif et du contexte de survenue.

Revues générales
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En 2004, la Conférence de consensus sur la prise en charge de la dermatite atopique de l’enfant a affecté aux émollients une bonne place dans le traitement des poussées de la dermatite atopique (DA), derrière les corticoïdes et les inhibiteurs de la calcineurine.
De nouvelles études portant sur un nombre important de nourrissons montrent cependant que l’application précoce et prolongée des émollients actuellement disponibles ne prévient pas la survenue d’une DA. De même, l’application précoce et prolongée des émollients ne semble pas capable de diminuer la fréquence des allergies alimentaires qui, dans l’histoire naturelle de l’atopie, font très souvent suite à la DA. Ces revues sont l’occasion de préciser les mécanismes qui expliquent la perte de la fonction barrière de la peau.
Toutefois, d’autres études sont encore nécessaires pour analyser plus finement les mécanismes de la fonction barrière de la peau et aboutir ainsi à la conception d’émollients plus efficaces pour lutter contre la DA.

Revues générales
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Les produits de contraste iodés (PCI) peuvent induire tous types de toxidermies sévères. Il faut savoir y penser car leur injection unique les fait souvent négliger lors de l’enquête médicamenteuse.
Devant une éruption après injection de PCI, il faut rechercher des signes de gravité immédiate ou à venir. Une enquête allergologique est indispensable pour identifier le PCI responsable et les allergies croisées afin d’éviter les récidives lors des futures imageries.

Revues générales
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Le phénomène de Raynaud (PR) est le plus fréquent des acrosyndromes vasculaires. Sa prévalence est comprise entre 3,5 et 5 % de la population générale. Il existe une nette prédominance féminine. Dans la forme primitive, l’âge de début se situe avant 40 ans.
Un bilan minimum comportant une recherche d’anticorps antinucléaires et une capillaroscopie est indiqué pour différencier un PR primitif d’un PR secondaire, associé à un écho-Doppler artériel des membres supérieurs en cas de PR unilatéral.
Le traitement du PR primitif repose essentiellement sur la protection vis-à-vis du froid et les inhibiteurs calciques. Dans le PR secondaire, un traitement de fond par inhibiteur calcique est habituellement recommandé, associé à des perfusions d’iloprost en cas d’ulcérations digitales et à du bosentan chez les patients souffrant de sclérodermie systémique avec ulcérations digitales récidivantes.

Dossier : Vitiligo
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Il existe aujourd’hui des solutions efficaces pour de nombreux vitiligos. Il est d’abord indispensable de déterminer si ce dernier est en phase active. Si tel est le cas, il est alors urgent de proposer un traitement pour bloquer cette évolutivité. Dans les vitiligos non actifs, le traitement de référence est aujourd’hui bien codifié et repose sur l’association d’une photothérapie (naturelle ou en cabine) et d’un traitement topique. Les traitements chirurgicaux sont utiles pour les vitiligos localisés et stables et pour les formes segmentaires. Le maquillage médical apporte une aide non négligeable en attendant la repigmentation ou sur les zones résistantes. La dépigmentation reste indiquée dans les formes très extensives.
Enfin, de nouvelles approches thérapeutiques sont en cours de développement et pour certaines dans des phases très avancées. Elles offrent des perspectives à relativement court terme particulièrement encourageantes.

Dossier : Vitiligo
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Le vitiligo est la cause la plus fréquente de dépigmentation et sa prévalence mondiale estimée varie entre 0,5 % et jusqu’à 8 % dans certaines régions de l’Inde. La physiopathologie de la maladie est complexe, avec une probable prédisposition génétique et l’intervention de l’auto-immunité dans toutes les formes de la maladie.
La peau joue un rôle important dans notre interaction avec le monde et toute modification de la couleur de la peau peut avoir des conséquences psychologiques importantes. En ce sens, le vitiligo a un impact majeur sur la qualité de vie.
Dans cette revue, nous allons détailler les données les plus récentes sur l’épidémiologie du vitiligo et son impact en termes de qualité de vie.

Dossier : Vitiligo
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e vitiligo est une pathologie inflammatoire chronique responsable d’une dépigmentation de la peau. La compréhension de la maladie connaît à ce jour un dynamisme important, permettant ainsi d’ouvrir une nouvelle ère dans le développement thérapeutique.
La physiopathologie du vitiligo a attiré l’attention des chercheurs pendant des années et de nombreuses avancées ont été réalisées du point de vue de la clarification de l’interaction entre les différents facteurs entraînant la formation de macules dépigmentées. L’interaction complexe entre l’épiderme contenant les mélanocytes et le système immunitaire permet ainsi de mieux caractériser les signaux conduisant à la perte des mélanocytes.
Des avancées récentes ont également permis de mieux comprendre le rôle complexe joué par un sous-type spécifique de cellules T : les cellules mémoires T résidentes.

Dossier : Vitiligo
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Le vitiligo touche entre 0,5 et 2 % de la population mondiale. Le retentissement souvent majeur de cette maladie sur la qualité de vie des personnes atteintes est aujourd’hui clairement démontré. Les connaissances physiopathologiques ont fait des progrès majeurs ces dernières années et les mécanismes entraînant cette dépigmentation acquise de la peau et des phanères sont aujourd’hui bien mieux appréhendés. Les traitements actuellement disponibles permettent déjà de stopper les poussées de la maladie dans plus de 90 % des cas. La repigmentation prend encore beaucoup de temps, mais elle est obtenue dans la majorité des cas sur certaines zones telles que le visage.

Micronutrition
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De nombreuses maladies dermatologiques inflammatoires sont liées à un désordre métabolique : l’insulinorésistance (IR). Savoir la dépister par l’index de HOMA-IR (Homeostasis Model Accessment of Insuline Resistance) permettra une prise en charge complète, préventive et curative, comprenant un changement de mode de vie et d’alimentation, une supplémentation adaptée et personnalisée, avec à la clé une amélioration des symptômes cutanés.

Peau et médecine légale
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Une jeune patiente née en 1989 était suivie par le dermatologue de la famille, adolescente pour de l’acné (traitée par Roaccutane©) puis pour ses nævi. Sur les recommandations de son dermatologue elle consultait en 2005 un chirurgien plasticien pour exérèse d’un nævus pigmentaire du 4e orteil du pied gauche à titre préventif. Au final, la lésion de l’orteil était retirée par celui-ci avec deux autres nævi : un jugal droit et un cervical droit en 2009, en ambulatoire. Concernant ces trois lésions pigmentaires, celles-ci étaient apparues dans l’enfance. Nous ne disposons pas de photos ni d’autres renseignements.

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