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Dossier : Lymphomes cutanés
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Le diagnostic du syndrome de Sézary est souvent complexe, source d’errances diagnostique et thérapeutique. L’utilisation de la cytométrie en flux s’est considérablement développée afin de déterminer les stades sanguins B0 à B2 des patients. C’est une méthode fiable et rapide, principalement basée sur la quantification de lymphocytes sanguins présentant un défaut d’expression de CD7 et/ou CD26. Néanmoins, les lymphocytes CD4+ CD7- ou CD26- peuvent être présents dans d’autres dermatoses et dans le syndrome de Sézary, une proportion non négligeable de ces cellules comprend des lymphocytes T bénins.
KIR3DL2/CD158k représente le premier marqueur “générique” positif des cellules tumorales permettant la détection et le suivi des cellules de Sézary. Son utilisation est particulièrement intéressante en l’absence d’hyperlymphocytose TCD4+, voire de lymphopénie.

Dossier : Lymphomes cutanés
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Ce dossier consacré aux lymphomes cutanés est résolument centré sur les actualités et sur l’avenir. Je remercie les auteurs, tous experts reconnus dans le domaine, d’avoir contribué à ce dossier qui présente ce que le dermatologue doit savoir concernant les évolutions sur ce sujet.

Dossier : Plaies chroniques en pratique
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Plusieurs alternatives aux pansements modernes sont proposées au dermatologue pour le traitement local des ulcères de jambe. La plus emblématique est la thérapie à pression négative (TPN) qui a évolué ces dernières années avec la possibilité d’instillation de soluté et de mousse détersive avec des indications et conditions d’utilisation bien réglementées par l’HAS. Dans la continuité de l’autogreffe cutanée en pastille, bien connue du dermatologue, l’intérêt se porte sur la réinjection de cellules d’intérêt provenant du patient lui-même, qu’il s’agisse du plasma riche en plaquettes (PRP) autologue ou de l’autogreffe de tissu adipeux (lipostructure). L’électrostimulation semble donner des résultats intéressants dans les plaies douloureuses et en phase d’épidermisation.
Le faible de niveau de preuve de ces dispositifs ou techniques dans l’indication des ulcères de jambe rend cependant difficile leur généralisation.

Dossier : Plaies chroniques en pratique
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L’ulcère de jambe est une pathologie fréquente, dont la prévalence augmente avec l’âge et dont la prise en charge diagnostique et thérapeutique doit être multidisciplinaire. Les soins locaux ne sont qu’un complément du traitement de la cause de l’ulcère, notamment pour les ulcères d’étiologies rares qui relèvent d’un traitement spécifique.
Les soins doivent être adaptés au stade de la plaie et comprennent plusieurs étapes : nettoyage, détersion sous couverture d’une bonne antalgie, application d’un pansement et si besoin d’une compression veineuse.
Le choix du pansement repose sur l’analyse de trois critères principaux : la couleur de la plaie, la quantité de l’écoulement, la qualité de la peau péri-ulcéreuse.
Les complications, comme l’eczéma de contact ou l’infection localisée, doivent également être prises en charge.

Dossier : Plaies chroniques en pratique
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Les plaies chroniques sont un motif fréquent de consultation en dermatologie. Beaucoup de nos confrères dermatologues non spécialisés dans les plaies sont souvent un peu perdus lorsqu’il s’agit de prendre en charge un ulcère de jambe. Quels examens prescrire ? Quels soins locaux ? Quel pansement ? Quelle contention ? Nous avons essayé de répondre à toutes ces questions dans ce numéro. J’ai souhaité proposer un numéro sur ce sujet avec des articles simples, concrets et pratiques, permettant à tout dermatologue non spécialisé dans les plaies de se former sur ce sujet.

Dossier : Les acrosyndromes vasculaires
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Les acrosyndromes vasculaires autres que le phénomène de Raynaud (PR) et les nécroses digitales sont fréquents et doivent être connus du dermatologue. Ils sont le plus souvent bénins, mais parfois révélateurs d’une pathologie sous-jacente sévère. Le diagnostic du type d’acrosyndrome repose sur la clinique et l’interrogatoire, un bilan biologique et une biopsie cutanée selon les cas.
L’érythromélalgie est soit primitive d’origine génétique et considérée comme une neuropathie, soit secondaire le plus souvent à un syndrome myéloprolifératif.
La difficulté des engelures est de ne pas passer à côté d’une forme secondaire, en particulier le lupus engelure. Les engelures sont dans ce cas souvent sévères ou atypiques.
Le syndrome de l’orteil bleu est une des manifestations cutanées de la maladie des emboles de cholestérol dont la gravité va de la forme cutanée isolée aux formes systémiques rapidement mortelles.
Pour les engelures typiques, l’acrocyanose, l’acrorighose, l’acrocholose et l’hématome digital spontané, les examens complémentaires sont inutiles.

Dossier : Les acrosyndromes vasculaires
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Le phénomène de Raynaud est un acrosyndrome vasculaire fréquent, surtout chez la femme. C’est la manifestation clinique d’un vasospasme brutal de la microcirculation lors de l’exposition au froid : les doigts deviennent brutalement blancs. La cause primitive est la plus fréquente (80 %), typiquement chez la femme jeune et mince. Une cause secondaire doit toujours être éliminée, c’est pourquoi un bilan minimum est recommandé dans tous les cas : capillaroscopie et dosage des facteurs antinucléaires. Une sclérodermie systémique débutante doit impérativement être éliminée.
Le traitement repose sur des mesures simples : protection contre le froid, arrêt du tabac. Les inhibiteurs calciques sont le traitement de 1re intention dans les formes secondaires. Les traitements de seconde ligne se discutent uniquement pour les cas sévères.

Dossier : Les acrosyndromes vasculaires
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Les acrosyndromes vasculaires sont liés à un trouble vasomoteur. Ils sont de natures très différentes, incluant principalement le phénomène de Raynaud (PR), le plus fréquent des acrosyndromes vasculaires, qui touche 10 % de la population féminine. Les dermatologues sont en première ligne pour leur prise en charge : expertise clinique, dermoscopie facile et rapide avant la capillaroscopie (en cours de validation par le groupe d’angiodermatologie de la SFD), soins locaux et systémiques adaptés.

Dossier : Comptes rendus des 15es JIRD
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Traiter en 10 minutes le thème “prévention et dépistage des cancers cutanés” est une mission impossible, qui a donc été traitée de façon partielle et partiale, en espérant stimuler le questionnement de nos pratiques. Pour des raisons évidentes de temps, le raisonnement déroulé s’appliquera essentiellement à la surveillance nævique assistée (ou mole mapping des Anglo-Saxons), sous forme de questions dont les réponses ne sont évidentes qu’en apparence.

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