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Dossier : Cancérologie
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L’incidence constamment croissante des cancers cutanés est devenue un enjeu majeur de santé publique. Les dermatologues sont en première ligne pour prendre en charge ces patients dans une concertation ville-hôpital. Les carcinomes globalement à risque modéré de récidive locale sont majoritairement traités en ville, en externe sous anesthésie locale, en respectant les recommandations de bonne pratique et les considérations médico-économiques. Le CEDEF (Collège des enseignants en dermatologie de France) a mis en place en ce sens un enseignement dermato-chirurgical de base durant le DES (diplôme d’études spécialisées). Des formations plus avancées de DIU (diplôme interuniversitaire) de dermatologie chirurgicale et un DESC (diplôme d’études spécialisées complémentaires) d’oncologie permettent à nombre d’entre nous de se spécialiser dans la prise en charge des cancers cutanés.

Dossier : Lymphomes cutanés
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Les lymphomes cutanés B, représentant 25 % des lymphomes cutanés, sont de présentation clinique variable et constituent un groupe de lymphomes constitué d’entités distinctes. D’une part, des lymphomes de comportement indolent (lymphomes cutanés B des centres folliculaires et de la zone marginale), d’autre part, le lymphome diffus à grandes cellules de type jambe, agressif, d’évolution plus rapide. Un bilan d’extension complet est toujours nécessaire. Leur prise en charge est adaptée au diagnostic, à leur pronostic attendu et à leur stade clinique.

Dossier : Lymphomes cutanés
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L’objectif de la prise en charge des lymphomes T cutanés au stade avancé est actuellement d’obtenir une rémission complète pour permettre une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques chez les patients jeunes sans comorbidités et d’obtenir un contrôle à long terme de la maladie, une amélioration des symptômes et de la qualité de vie chez les patients non éligibles à une allogreffe.
Le stade avancé de la maladie est accompagné de rechutes multiples, requérant de multiples lignes de traitements successifs, comprenant souvent des chimiothérapies cytotoxiques, avec pour conséquences une immunodépression et la survenue de complications notamment infectieuses.
De nouveaux traitements ont été développés dans les lymphomes T cutanés, ciblant les cellules tumorales (anticorps monoclonaux déplétants) et/ou visant à stimuler la réponse immune (inhibiteurs du point de contrôle immunitaire).
Cette revue synthétise les nouveaux traitements actuellement utilisés ou en développement dans les lymphomes T cutanés de stade avancé.

Dossier : Lymphomes cutanés
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Le diagnostic du syndrome de Sézary est souvent complexe, source d’errances diagnostique et thérapeutique. L’utilisation de la cytométrie en flux s’est considérablement développée afin de déterminer les stades sanguins B0 à B2 des patients. C’est une méthode fiable et rapide, principalement basée sur la quantification de lymphocytes sanguins présentant un défaut d’expression de CD7 et/ou CD26. Néanmoins, les lymphocytes CD4+ CD7- ou CD26- peuvent être présents dans d’autres dermatoses et dans le syndrome de Sézary, une proportion non négligeable de ces cellules comprend des lymphocytes T bénins.
KIR3DL2/CD158k représente le premier marqueur “générique” positif des cellules tumorales permettant la détection et le suivi des cellules de Sézary. Son utilisation est particulièrement intéressante en l’absence d’hyperlymphocytose TCD4+, voire de lymphopénie.

Dossier : Lymphomes cutanés
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Ce dossier consacré aux lymphomes cutanés est résolument centré sur les actualités et sur l’avenir. Je remercie les auteurs, tous experts reconnus dans le domaine, d’avoir contribué à ce dossier qui présente ce que le dermatologue doit savoir concernant les évolutions sur ce sujet.

Dossier : Plaies chroniques en pratique
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Plusieurs alternatives aux pansements modernes sont proposées au dermatologue pour le traitement local des ulcères de jambe. La plus emblématique est la thérapie à pression négative (TPN) qui a évolué ces dernières années avec la possibilité d’instillation de soluté et de mousse détersive avec des indications et conditions d’utilisation bien réglementées par l’HAS. Dans la continuité de l’autogreffe cutanée en pastille, bien connue du dermatologue, l’intérêt se porte sur la réinjection de cellules d’intérêt provenant du patient lui-même, qu’il s’agisse du plasma riche en plaquettes (PRP) autologue ou de l’autogreffe de tissu adipeux (lipostructure). L’électrostimulation semble donner des résultats intéressants dans les plaies douloureuses et en phase d’épidermisation.
Le faible de niveau de preuve de ces dispositifs ou techniques dans l’indication des ulcères de jambe rend cependant difficile leur généralisation.

Dossier : Plaies chroniques en pratique
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L’ulcère de jambe est une pathologie fréquente, dont la prévalence augmente avec l’âge et dont la prise en charge diagnostique et thérapeutique doit être multidisciplinaire. Les soins locaux ne sont qu’un complément du traitement de la cause de l’ulcère, notamment pour les ulcères d’étiologies rares qui relèvent d’un traitement spécifique.
Les soins doivent être adaptés au stade de la plaie et comprennent plusieurs étapes : nettoyage, détersion sous couverture d’une bonne antalgie, application d’un pansement et si besoin d’une compression veineuse.
Le choix du pansement repose sur l’analyse de trois critères principaux : la couleur de la plaie, la quantité de l’écoulement, la qualité de la peau péri-ulcéreuse.
Les complications, comme l’eczéma de contact ou l’infection localisée, doivent également être prises en charge.

Dossier : Plaies chroniques en pratique
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Les plaies chroniques sont un motif fréquent de consultation en dermatologie. Beaucoup de nos confrères dermatologues non spécialisés dans les plaies sont souvent un peu perdus lorsqu’il s’agit de prendre en charge un ulcère de jambe. Quels examens prescrire ? Quels soins locaux ? Quel pansement ? Quelle contention ? Nous avons essayé de répondre à toutes ces questions dans ce numéro. J’ai souhaité proposer un numéro sur ce sujet avec des articles simples, concrets et pratiques, permettant à tout dermatologue non spécialisé dans les plaies de se former sur ce sujet.

Dossier : Les acrosyndromes vasculaires
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Les acrosyndromes vasculaires autres que le phénomène de Raynaud (PR) et les nécroses digitales sont fréquents et doivent être connus du dermatologue. Ils sont le plus souvent bénins, mais parfois révélateurs d’une pathologie sous-jacente sévère. Le diagnostic du type d’acrosyndrome repose sur la clinique et l’interrogatoire, un bilan biologique et une biopsie cutanée selon les cas.
L’érythromélalgie est soit primitive d’origine génétique et considérée comme une neuropathie, soit secondaire le plus souvent à un syndrome myéloprolifératif.
La difficulté des engelures est de ne pas passer à côté d’une forme secondaire, en particulier le lupus engelure. Les engelures sont dans ce cas souvent sévères ou atypiques.
Le syndrome de l’orteil bleu est une des manifestations cutanées de la maladie des emboles de cholestérol dont la gravité va de la forme cutanée isolée aux formes systémiques rapidement mortelles.
Pour les engelures typiques, l’acrocyanose, l’acrorighose, l’acrocholose et l’hématome digital spontané, les examens complémentaires sont inutiles.

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