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Dossier : Maladie de Verneuil
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Bien que l’hidradénite suppurée ne soit pas une maladie infectieuse au sens strict du terme, les protocoles d’antibiothérapie restent à ce jour le traitement de première intention.
Les formes légères à modérées reposeront essentiellement sur des stratégies abortives (amoxicilline-acide clavulanique, pristinamycine) et/ou prophylactiques (cyclines).
Les formes modérées à sévères nécessiteront des protocoles combinant au moins 2 molécules, avec pour objectif de cibler en priorité les staphylocoques à coagulase négative et les germes anaérobies.
La combinaison historique rifampicine-clindamycine n’est plus recommandée en France et est maintenant remplacée par quinolones-clindamycine ou ceftriaxone-métronidazole dans les formes résistantes et/ou sévères.

Dossier : Maladie de Verneuil
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La maladie de Verneuil est une maladie inflammatoire à expression principalement cutanée fréquente dans la population générale. Sa prévalence est évaluée à 1 % et on estime que 500 000 patients sont affectés par cette pathologie en France. Son diagnostic est purement clinique et repose sur des critères simples : des lésions typiques (abcès, nodules et fistules drainantes) survenant à des topographies typiques (zones des plis et du périnée) et évoluant de façon chronique (plus de 6 mois) ou en poussées récurrentes. Ces poussées inflammatoires (quasi continues pour les patients souffrant de formes sévères) vont fortement altérer le quotidien des patients et avoir un impact personnel, social et sanitaire qui va se cumuler tout au long de leur vie. Le caractère douloureux et chronique des poussées peut aussi finir par entraîner un isolement social et des addictions (notamment au cannabis et aux antalgiques opiacés).

Dossier : Tumeurs cutanées de l’enfant
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Les pseudotumeurs se définissent sur le plan histologique par un remaniement d’un tissu préexistant, sans édifier de tissu nouveau. Ces lésions sont assez fréquentes chez l’enfant et peuvent faire évoquer à tort des tumeurs bénignes, voire malignes.
On peut citer principalement des causes d’origine malformative, infectieuse et inflammatoire…
L’origine du nodule sera évaluée en fonction de différents critères : âge de l’enfant, topographie du nodule, couleur et consistance de la lésion, évolutivité… Le diagnostic peut être posé cliniquement, des examens complémentaires à type d’imagerie et/ou de biopsie cutanée sont parfois indiqués selon les situations.

Dossier : Tumeurs cutanées de l’enfant
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Les tumeurs cutanées malignes chez l’enfant restent rares. Il peut s’agir de localisations primitives ou secondaires. De manière générale, une lésion cutanée ferme, dure, non mobile et de croissance rapide doit faire évoquer le diagnostic de tumeur maligne.
Les tumeurs malignes à évoquer les plus fréquentes sont : les atteintes cutanées des hémopathies malignes, les proliférations lymphocytaires clonales (papuloses lymphomatoïdes, mycosis fongoïde), les histiocytoses, les sarcomes, les carcinomes et mélanomes, et les localisations secondaires des néoplasies solides les plus fréquentes (neuroblastome, tumeur rhabdoïde, fibrosarcome infantile et dermatofibrosarcome de Darier-Ferrand).

Dossier : Tumeurs cutanées de l’enfant
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La présence d’un nodule, d’une tumeur cutanée persistante chez un enfant est source d’inquiétude pour les parents, d’autant plus qu’elle est congénitale. Heureusement, dans la majorité des cas, ces lésions sont bénignes. La nature et l’origine de ces lésions sont extrêmement variables et multiples. L’analyse de la situation tiendra compte de l’âge d’apparition, du mode évolutif et du contexte de survenue.

Dossier : Vitiligo
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e vitiligo est une pathologie inflammatoire chronique responsable d’une dépigmentation de la peau. La compréhension de la maladie connaît à ce jour un dynamisme important, permettant ainsi d’ouvrir une nouvelle ère dans le développement thérapeutique.
La physiopathologie du vitiligo a attiré l’attention des chercheurs pendant des années et de nombreuses avancées ont été réalisées du point de vue de la clarification de l’interaction entre les différents facteurs entraînant la formation de macules dépigmentées. L’interaction complexe entre l’épiderme contenant les mélanocytes et le système immunitaire permet ainsi de mieux caractériser les signaux conduisant à la perte des mélanocytes.
Des avancées récentes ont également permis de mieux comprendre le rôle complexe joué par un sous-type spécifique de cellules T : les cellules mémoires T résidentes.

Dossier : Vitiligo
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Le vitiligo touche entre 0,5 et 2 % de la population mondiale. Le retentissement souvent majeur de cette maladie sur la qualité de vie des personnes atteintes est aujourd’hui clairement démontré. Les connaissances physiopathologiques ont fait des progrès majeurs ces dernières années et les mécanismes entraînant cette dépigmentation acquise de la peau et des phanères sont aujourd’hui bien mieux appréhendés. Les traitements actuellement disponibles permettent déjà de stopper les poussées de la maladie dans plus de 90 % des cas. La repigmentation prend encore beaucoup de temps, mais elle est obtenue dans la majorité des cas sur certaines zones telles que le visage.

Dossier : Cancérologie
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La pratique du ganglion sentinelle (GS) est désormais un standard. Sa valeur est non seulement pronostique mais aussi thérapeutique par le traitement médical adjuvant qu’elle autorise au décours.
En dehors des situations ambiguës essentiellement représentées par les mélanomes de stade 1b, la biopsie du GS doit être proposée pour tout mélanome dont le Breslow est supérieur à 1 mm.
Dans l’idéal, le GS est réalisé dans le même temps que la reprise du primitif. En cas de micro­métastase ganglionnaire, le curage immédiat n’est plus systématique. Le patient est éligible à un traitement adjuvant, le choix se portant sur une immunothérapie par anti-PD1 ou une bithérapie ciblée BRAF-MEK selon le statut mutationnel. Des essais thérapeutiques sont en cours pour déterminer l’intérêt de ces thérapies en stade plus précoce IIB-IIC.

Dossier : Cancérologie
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La prise en charge du carcinome basocellulaire localement avancé est complexe et nécessite un avis en réunion de concertation pluridisciplinaire d’oncologie cutanée. Les inhibiteurs de la voie Sonic Hedgehog (ISH) ont montré leur intérêt dans cette indication. Ceux-ci sont cependant fréquemment associés à un problème de tolérance et à un risque de récidive à moyen ou long terme. Ce dernier risque peut probablement être minimisé par plusieurs stratégies en cours d’évaluation : chirurgie complémentaire, radiothérapie de clôture ou maintien d’un traitement par ISH à faible dose.
Les anti-PD1, récemment étudiés dans cette indication, peuvent aussi être une option intéressante.

Dossier : Cancérologie
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Le traitement chirurgical du carcinome basocellulaire a pour premier objectif d’assurer une exérèse histologiquement complète. Celle-ci se définit par l’absence de contact microscopique de la tumeur avec les berges latérales et profondes de la tumeur excisée. Il n’existe pas en réalité de “marge histologique”.
Les marges cliniques définies par les recommandations constituent une démarche probabiliste d’obtenir 96 à 98 % d’exérèse histologiquement complète. Elles s’appliquent au-delà des limites tumorales après une lecture carcinologique précise optimisée par la manœuvre clinique “appuyer-étirer”.
La dermoscopie est également contributive à un meilleur repérage préopératoire. La localisation en zone à haut risque est significativement associée à un sous-type histologique agressif quelle que soit la présentation clinique. La biopsie indispensable avant une réparation assure le diagnostic histologique positif de CBC mais n’est pas prédictive du sous-type histologique et ne vaut que pour l’endroit biopsié.

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