Dermatologie esthétique

Dermatologie esthétique
0

L’hypertrophie des masséters peut être responsable d’un aspect trop massif, carré du bas du visage, souvent mal vécu esthétiquement, surtout chez la femme.
La toxine botulinique, sous réserve d’une bonne connaissance de cette région anatomique, représente un moyen simple, peu risqué, efficace et durable pour corriger ce défaut et améliorer la qualité de vie de ces patients.

Dermatologie esthétique
0

Le laser picoseconde est une évolution importante des lasers Q-switched dont il reprend certaines caractéristiques, en particulier les longueurs d’onde et les indications, mais qui en diffère par une réduction de la durée d’impulsion. Cela entraîne une diminution de l’effet thermique des lasers picosecondes, comparés aux Q-switched, tout en augmentant leur impact photomécanique. Autrement dit, cela améliore la tolérance, permettant de raccourcir le délai entre les séances, et l’efficacité, permettant d’en diminuer le nombre. Au final, diminuer à la fois le nombre de séances et le délai qui les sépare permet de réduire fortement la durée globale du traitement de détatouage. Il s’agit là d’un véritable progrès pour nos patients.
On peut raisonnablement penser que le problème des résistances de certaines encres, en particulier bleues et vertes, sera fortement minimisé.

Dermatologie esthétique
0

Le traitement laser de la composante vasculaire de la rosacée repose sur deux méthodes : le mode pulsé (photothermolyse sélective, durées d’impulsions courtes, effet pseudo-mécanique, induction d’un purpura affichant), ou le mode continu (photocoagulation sélective, durées d’impulsions plus longues, effet thermique, pas d’induction de purpura).
Le purpura est certes très visible et donc gênant pour la patiente, mais il ne traduit pas un risque en soi. Il apporte plus de constance dans l’efficacité lorsque l’on traite de fines télangiectasies, en particulier une érythrose. Il n’est pas indiqué sur des télangiectasies bien visibles où les durées d’impulsions plus longues l’éviteront tout en apportant davantage d’efficacité.
Les deux méthodes sont donc complémentaires.

Dermatologie esthétique
0

Les hyaluronidases sont utilisées depuis quelques années en esthétique pour faire fondre les acides hyaluroniques déposés en excès dans la peau ou ayant entraîné une réaction inflammatoire, granulomateuse ou plus rarement nécrotique. Toutefois, l’utilisation de cette enzyme n’est pas anodine en raison du risque, certes faible, de réaction allergique locale ou générale, mais surtout du fait de l’absence actuelle de marquage CE et d’AMM dans cette indication.
L’intérêt de la réalisation préalable de tests est discuté, et plusieurs cas cliniques sont présentés soulignant la chronologie de l’utilisation et la rapidité d’action de la hyaluronidase. La mise à disposition d’une hyaluronidase recombinante humaine comme aux États-Unis, peu allergisante mais disposant d’une autorisation, paraît indispensable.

Dermatologie esthétique
0

Le maquillage de l’ongle s’adresse à des substances qui durcissent après évaporation des solvants ou après polymérisation. Les réactions pathologiques aux cosmétiques se rencontrent souvent à distance avec les vernis et, plus communément, localement, avec les substances polymérisantes.
La manucurie excessive à l’aide d’instruments métalliques ou de bâtonnets est responsable de complications traumatiques et infectieuses.

Dermatologie esthétique
0

L’analyse du vieillissement facial est la clé de voûte de la prise en charge globale.
Elle est l’étape préliminaire indispensable à l’établissement du bilan esthétique d’où découlent le plan de traitement et le budget.
Elle repose sur des connaissances anatomiques et physiopathologiques approfondies, et doit prendre en considération l’harmonie et la symétrie faciales ainsi que le vieillissement des différentes structures (peau, muscle, graisse, os) dans chacun des trois segments.
La composante dynamique et émotionnelle est une étape incontournable pour l’obtention de résultats naturels.

Dermatologie esthétique
0

L’approche de la cosmétique dans le cadre de la prévention du vieillissement cutané devrait tenir compte des preuves d’activité des principes actifs et des produits finis mais aussi du ressenti des patients lors de l’application d’une crème.
Les effets physiologiques qu’induit l’hédonisme de la prise en charge cosmétique et technique (massages associés) nous paraissent aussi importants que l’activité démontrée selon l’Evidence-Based Medicine. Celle-ci mériterait d’être adaptée à ces notions essentielles.
La cosmétique “régénérative” qui protège les cellules et les structures cutanées d’un environnement délétère s’impose de plus en plus, en accord parfait avec les connaissances relativement récentes sur l’épigénétique qui positionne de plus en plus l’être humain comme le maître de son horloge biologique…
Les affres du vieillissement ne sont plus aussi “inéluctables”.

Dermatologie esthétique
0

Le sourcil est une unité esthétique qui joue un rôle important dans l’équilibre et dans l’expression du regard et du visage. C’est une composante essentielle du regard. Il est constitué de poils dont les différentes orientations en font sa complexité. Les principales causes d’alopécie du sourcil sont les épilations répétées du sourcil, l’appauvrissement de la densité liée à l’âge et les alopécies post-traumatiques.
La transplantation folliculaire est une technique chirurgicale simple qui permet de corriger définitivement et de façon esthétique la plupart des alopécies du sourcil. Celle-ci consiste à implanter sur la zone glabre ou clairsemée du sourcil des follicules pileux prélevés au niveau du cuir chevelu ou, plus rarement, au niveau d’une région pileuse du corps. Plutôt que la technique par extraction folliculaire (FUE), nous préférons la microgreffe à cheveux longs (FUL) qui permet un choix adapté de la courbure du calibre et de la teinte de chaque cheveu implanté.
Cette transplantation peut être effectuée sur une dermopigmentation déjà présente.