Auteur Quiles N.

Hôpital Saint-Joseph, MARSEILLE.

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Bien que le psoriasis soit une maladie inflammatoire chronique, il est possible aujourd’hui de traiter efficacement un grand nombre de patients. Pour affiner la stratégie thérapeutique, la question se pose de l’intérêt, pour nos derniers traitements déjà si efficaces, de la position d’un traitement plus précoce pour potentiellement diminuer la mémoire immunologique avant qu’elle ne s’installe.
Les premières études donnent de l’espoir quant à ce positionnement qui, s’il se confirme, sera peut-être intégré dans nos recommandations. Ce traitement précoce permettra, sans aucun doute, à nos patients de récupérer un meilleur parcours de vie et peut-être d’éviter l’apparition de comorbidités, ce qui demandera d’être confirmé par des études prospectives.

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À l’heure de la médecine personnalisée, nos prescriptions s’adaptent dans toutes les pathologies à nos patients. Cela est aussi vrai dans la prise en charge du psoriasis. Cette pathologie inflammatoire s’accompagne de nombreuses comorbidités à dépister et prendre en charge.
Ces maladies associées rendent certains traitements difficiles à prescrire. Heureusement, le panel thérapeutique, riche aujourd’hui, permet une individualisation thérapeutique selon le contexte clinique. La sévérité et la forme clinique du psoriasis mais aussi les affections satellites guident nos prescriptions.

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Le traitement du psoriasis en plaques est bien codifié, celui des localisations particulières (visage, paumes des mains et plantes des pieds, cuir chevelu, plis, organes génitaux, ongles) reste moins étudié. Le traitement de ces localisations est difficile avec un recours aux traitements systémiques souvent retardé du fait des difficultés d’évaluation de la sévérité, surtout dans les formes isolées. Pourtant, la qualité de vie des patients atteints est fortement altérée.
Les études récentes confirment l’inadéquation entre les attentes des patients et les traitements qui leur sont proposés et cet écart est un facteur d’inobservance. L’éducation thérapeutique et de nouvelles échelles de sévérité adaptées à la souffrance du patient pourraient améliorer la prise en charge.