Auteur Bellon N.

Service de Dermatologie, Hôpital Necker-Enfants malades, PARIS.

Revues générales
0

La dermatite atopique (DA) débute fréquemment dans les premiers mois de vie. Les formes de DA du nourrisson précoces et diffuses sont les plus à risque de comorbidités atopiques associées, de persistance, de sévérité et de chronicité. Le prurit peut être extrêmement invalidant et retentir sur la qualité de vie et le sommeil des enfants, et représenter un fardeau personnel et familial. En cas d’échec des traitements conventionnels reposant sur les dermocorticoïdes et les émollients, en l’absence de facteur aggravant, allergique ou d’inobservance (fréquence de la corticophobie), des traitements systémiques peuvent être envisagés chez le petit enfant en cas de DA sévère et chronique.

Dossier : Dermatologie périnéale de l’enfant
0

Les dermatoses périnéales que nous abordons ici sont à risque de douleur et retard de cicatrisation pour l’hémangiome infantile ulcéré ; à risque d’atteinte systémique parfois létale pour l’histiocytose langerhansienne ; à risque d’atteinte sévère, chronique et invalidante pour la maladie de Crohn périnéale ; à risque septique d’évolution fatale pour l’ecthyma gangréneux.
Le périnée est une zone d’humidité (favorisée par le port de couches) donc à risque de macération, et en contact permanent avec le microbiote digestif, le rendant susceptible aux infections bactériennes, fongiques ou à l’extension par contiguïté d’une dermatose infectieuse. C’est également une zone riche en adipocytes, où le risque de cellulite infectieuse ou inflammatoire est majoré.
Enfin, caché par la couche ou le sous-vêtement, le périnée est la zone que le dermatologue ne doit jamais oublier dans son examen clinique, tant pour mettre en évidence une lésion à risque infectieux que pour aider le diagnostic par la présentation classique de certaines dermatoses sur cette localisation.