Auteur Moins-Teisserenc H.

Inserm UMR-1160 et Laboratoire d’hématologie biologique, Université de Paris, AP-HP, Hôpital Saint Louis, PARIS.

Dossier : Lymphomes cutanés
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Le diagnostic du syndrome de Sézary est souvent complexe, source d’errances diagnostique et thérapeutique. L’utilisation de la cytométrie en flux s’est considérablement développée afin de déterminer les stades sanguins B0 à B2 des patients. C’est une méthode fiable et rapide, principalement basée sur la quantification de lymphocytes sanguins présentant un défaut d’expression de CD7 et/ou CD26. Néanmoins, les lymphocytes CD4+ CD7- ou CD26- peuvent être présents dans d’autres dermatoses et dans le syndrome de Sézary, une proportion non négligeable de ces cellules comprend des lymphocytes T bénins.
KIR3DL2/CD158k représente le premier marqueur “générique” positif des cellules tumorales permettant la détection et le suivi des cellules de Sézary. Son utilisation est particulièrement intéressante en l’absence d’hyperlymphocytose TCD4+, voire de lymphopénie.