Auteur Gérard E.

Service de Dermatologie, Hôpital Saint André, CHU BORDEAUX.

Dossier : Que devient la prise en charge du mélanome ?
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Les inhibiteurs de checkpoint ont considérablement amélioré la survie des patients
atteints de mélanome non résécable ou métastatique en introduisant, pour la première fois, la notion de réponse complète durable dans un cancer considéré auparavant comme incurable. L’association ipilimumab/nivolumab (anti-PD-1/anti-CTLA-4) est le traitement qui offre les données de survie les plus favorables en 1re ligne, avec des réponses durables et une survie globale (SG) médiane de 72,1 mois [1]. Cependant, son utilisation est limitée par le taux élevé d’effets indésirables graves (grade 3-4) liés au traitement. Plus récemment, une nouvelle association nivolumab/relatlimab (anti-PD-1/anti-LAG3) a montré une amélioration de la survie sans progression (SSP) par rapport au nivolumab seul en 1re ligne avec une bonne tolérance [2]. Il est donc probable que cette association soit ajoutée à l’arsenal thérapeutique en 1re ligne. La décision entre une monothérapie et une association d’inhibiteurs de checkpoint nécessite une évaluation complète des facteurs liés à la maladie et des caractéristiques du patient.