Auteur Archier E.

Service de Dermatologie, Hôpital Saint-Joseph, MARSEILLE.

Revues générales
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Alors que le pronostic des carcinomes épidermoïdes cutanés (CEC) aux stades localisés est le plus souvent excellent, la prise en charge des CEC avancés et métastatiques demeurait jusqu’à récemment problématique, avec des traitements systémiques peu efficaces et mal tolérés par ces populations âgées.
L’avènement des anti-PD1 dans cette indication a constitué un véritable bouleversement et ces dernières années ont été marquées par les résultats très prometteurs de ces immunothérapies avec des taux de réponse allant jusqu’à près de 46 %, des réponses durables et une survie qui s’allonge.
Les recommandations européennes confirment la place de premier plan de ces immunothérapies dans le traitement des CEC avancés (CECa).
La bonne tolérance de ces molécules, associée à une efficacité notable, permet de proposer un traitement efficace et peu toxique à ces populations souvent âgées. Cependant, à l’heure actuelle en France, les anti-PD1 ne sont pas approuvés (pembrolizumab, nivolumab) ou ne sont pas accessibles au remboursement (cemiplimab) dans cette indication.

Interview
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Psoriasis et cancer. Cancer et psoriasis. Cette question ne vient pas naturellement à l’esprit. Pourtant, au travers de la prise en charge de plus en plus complexe de cette affection, par le biais des effets secondaires potentiels des molécules utilisées, cette question s’impose de plus en plus souvent dans notre pratique.
Qu’il s’agisse des traitements les plus anciens (photothérapie) ou les plus modernes (biothérapies), la problématique des cancers au cours du psoriasis est devenue une question récurrente. Quel risque néoplasique encourt un patient traité par telle ou telle molécule ? Comment le prévenir, le dépister, le diminuer ? C’est notamment l’objet de cet article qui est présenté au lecteur à la façon d’une interview en 12 questions essentielles.