Auteur Cohen-Letessier A.

Dermatologue, PARIS.

Dermatologie esthétique
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L’approche de la cosmétique dans le cadre de la prévention du vieillissement cutané devrait tenir compte des preuves d’activité des principes actifs et des produits finis mais aussi du ressenti des patients lors de l’application d’une crème.
Les effets physiologiques qu’induit l’hédonisme de la prise en charge cosmétique et technique (massages associés) nous paraissent aussi importants que l’activité démontrée selon l’Evidence-Based Medicine. Celle-ci mériterait d’être adaptée à ces notions essentielles.
La cosmétique “régénérative” qui protège les cellules et les structures cutanées d’un environnement délétère s’impose de plus en plus, en accord parfait avec les connaissances relativement récentes sur l’épigénétique qui positionne de plus en plus l’être humain comme le maître de son horloge biologique…
Les affres du vieillissement ne sont plus aussi “inéluctables”.

Dermatologie esthétique
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Le rétinol est depuis longtemps utilisé en cosmétologie pour atténuer les signes du photo-vieillissement. Grâce à une formulation et un conditionnement adapté, le rétinol topique réduit efficacement les signes du vieillissement cutané avec un meilleur profil de tolérance que l’acide rétinoïque. Le mode d’action du rétinol est de mieux en mieux connu, et son bénéfice dans le traitement des signes du vieillissement (rides, pigmentation, élasticité de la peau du visage) a été confirmé dans des études histologiques et cliniques.
Depuis 25 ans, les efforts de recherche se sont portés sur des formulations permettant une meilleure stabilité du rétinol et une optimisation de sa pénétration dans la peau. Cela a permis de diminuer les concentrations et le risque d’intolérance locale, nécessaire à une utilisation à long terme.

Dermatologie esthétique
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Depuis de nombreuses années, l’industrie des cosmétiques propose des crèmes de jour et des crèmes de nuit.
Cet article, ébauche de la compréhension de la chronocosmétique à travers le rappel de la chronobiologie et de la chronothérapie cutanée, permet d’approcher de façon plus scientifique ces habitudes d’utilisation des produits cosmétiques en fonction des rythmes biologiques de la peau qui abrite des gènes horloges retrouvés dans les fibroblastes et les kératinocytes.
Il permet aussi d’adopter et d’adapter avec un certain éclairage ces notions essentielles qui mériteraient des études plus larges et mieux documentées en cosmétologie.