Auteur Villani A.

Service de Dermatologie, Vénéréologie, Allergologie, Dermatologie esthétique, Hôpital Édouard Herriot, Hospices Civils de Lyon,
Université Claude Bernard Lyon I, LYON. Groupe Ongle de la SFD.

Dossier : Ongles
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Le lichen plan unguéal est une pathologie inflammatoire chronique de présentation clinique polymorphe. Son évolution est imprévisible mais peut entraîner des séquelles cicatricielles, fonctionnelles et esthétiques définitives. C’est pourquoi un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée sont nécessaires.
Des recommandations d’experts ont été publiées en 2020, guidant la prise en charge thérapeutique, en préconisant les injections d’acétonide de triamcinolone en première intention, chez l’adulte comme chez l’enfant.

Dossier : Maladie de Verneuil
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Bien que l’hidradénite suppurée ne soit pas une maladie infectieuse au sens strict du terme, les protocoles d’antibiothérapie restent à ce jour le traitement de première intention.
Les formes légères à modérées reposeront essentiellement sur des stratégies abortives (amoxicilline-acide clavulanique, pristinamycine) et/ou prophylactiques (cyclines).
Les formes modérées à sévères nécessiteront des protocoles combinant au moins 2 molécules, avec pour objectif de cibler en priorité les staphylocoques à coagulase négative et les germes anaérobies.
La combinaison historique rifampicine-clindamycine n’est plus recommandée en France et est maintenant remplacée par quinolones-clindamycine ou ceftriaxone-métronidazole dans les formes résistantes et/ou sévères.

Revues générales
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Les premières recommandations françaises du psoriasis ont permis de faire une synthèse des stratégies thérapeutiques dans le psoriasis en plaques mais également dans les formes particulières de psoriasis et en fonction des comorbidités associées. Mais avec l’évolution rapide des biothérapies dans cette indication, ces recommandations sont déjà “anciennes”.
Dans cet article, nous discuterons de l’actualité des recommandations françaises et de la publication récente des nouvelles recommandations européennes.

Revues générales
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Le psoriasis unguéal est source à lui seul d’une altération de la qualité de vie des patients avec des sensations d’inconfort, des douleurs et des limitations dans les gestes de la vie quotidienne. Son traitement est réputé plus difficile que celui du psoriasis en plaques. Les traitements topiques reposent essentiellement sur les dermocorticoïdes d’activité très forte et les analogues de la vitamine D.
Les traitements systémiques conventionnels (méthotrexate, ciclosporine, acitrétine) sont similaires en termes d’efficacité, et ce sont surtout les effets secondaires et le profil du patient qui vont guider le choix de la molécule. Si une biothérapie est nécessaire, aucune n’a, à ce jour, démontré sa supériorité dans cette indication. Au-delà de ces traitements, il conviendra dans tous les cas de contrôler parfaitement les facteurs extérieurs aggravants (macération, Koebner, onychomycose associée…).