Auteur De Masson A.

Service de Dermatologie,
Hôpital Saint-Louis, AP-HP, PARIS ; Inserm U976, Institut de recherche Saint-Louis, PARIS ; Université de Paris, PARIS.

Dossier : Compte rendu des 18es JIRD
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Le concept d’immunosurveillance est né en 1909, quand Paul Ehrlich émet l’hypothèse que le système immunitaire de l’hôte peut prévenir le développement de tumeurs. Cette hypothèse a ensuite été longtemps abandonnée. En 1953, Gross et Foley montrent l’efficacité contre les sarcomes d’une vaccination avec des extraits de tumeur chez la souris. En 1970, Burnet formule l’hypothèse que des néoantigènes tumoraux induisent une réaction immunitaire.

Dossier : Comptes rendus des 17es JIRD
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Le diagnostic d’arrêt cardiorespiratoire (ACR) se fait chez un patient inconscient, qui ne respire pas ou qui présente une respiration anormale. Il faut donc :
– évaluer la conscience en vérifiant si le patient réagit lors d’une stimulation ;
– libérer les voies aériennes en plaçant la main sur le front du patient, basculer doucement la tête en arrière avec l’extrémité des doigts sous la pointe du menton puis relever le menton pour ouvrir les voies respiratoires et vérifier l’absence d’obstacle ;
– évaluer la respiration en écoutant si la respiration est normale. Une respiration agonique est possible dans les premières minutes (gasps) et ne doit pas être confondue avec une respiration normale.

Dossier : Lymphomes cutanés
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L’objectif de la prise en charge des lymphomes T cutanés au stade avancé est actuellement d’obtenir une rémission complète pour permettre une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques chez les patients jeunes sans comorbidités et d’obtenir un contrôle à long terme de la maladie, une amélioration des symptômes et de la qualité de vie chez les patients non éligibles à une allogreffe.
Le stade avancé de la maladie est accompagné de rechutes multiples, requérant de multiples lignes de traitements successifs, comprenant souvent des chimiothérapies cytotoxiques, avec pour conséquences une immunodépression et la survenue de complications notamment infectieuses.
De nouveaux traitements ont été développés dans les lymphomes T cutanés, ciblant les cellules tumorales (anticorps monoclonaux déplétants) et/ou visant à stimuler la réponse immune (inhibiteurs du point de contrôle immunitaire).
Cette revue synthétise les nouveaux traitements actuellement utilisés ou en développement dans les lymphomes T cutanés de stade avancé.

Dossier : Comptes rendus des 15es JIRD
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Traiter en 10 minutes le thème “prévention et dépistage des cancers cutanés” est une mission impossible, qui a donc été traitée de façon partielle et partiale, en espérant stimuler le questionnement de nos pratiques. Pour des raisons évidentes de temps, le raisonnement déroulé s’appliquera essentiellement à la surveillance nævique assistée (ou mole mapping des Anglo-Saxons), sous forme de questions dont les réponses ne sont évidentes qu’en apparence.