Quoi de neuf dans la maladie de Verneuil ?

0

Alors que l’on vivait avec nos patients une véritable révolution en termes de traitements et de stratégies thérapeutiques pour le psoriasis, l’urticaire chronique et plus récemment la dermatite atopique et la pelade, la maladie de Verneuil (MV) a longtemps été le parent pauvre des dermatoses inflammatoires. Fréquente dans la population générale, lésée par une errance diagnostique majeure, lourdement impactante pour les patients qui en sont atteints, elle est, en effet, longtemps demeurée quasi dénuée de traitements médicaux dont l’efficacité et la tolérance avaient été validées par des méthodologies scientifiques rigoureuses. Mais, heureusement, les temps changent. Le long des canaux d’Amsterdam à l’EADV, près des plages floridiennes d’Orlando à l’AAD et dans le froid glacial de Vilnius lors de l’EHSF, ont été présentées de multiples communications scientifiques d’excellente qualité qui augurent d’un avenir plus radieux pour nos patients.

Les tunnels drainants : un élément fondamental de la sévérité et de l’impact de la maladie de Verneuil

La MV est définie par l’existence de lésions caractéristiques inflammatoires (abcès, nodules) et de tunnels drainants ou non siégeant au niveau des plis ou de la zone périnéale durant plus de 6 mois ou récidivant au cours de l’année. Les tunnels (ou fistules) drainantes sont un élément fondamental pour l’évaluation de la sévérité clinique de la MV. Elles vont lourdement impacter la qualité de vie du patient du fait de leur caractère suintant, douloureux[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Service de Dermatologie, Polyclinique Courlancy, REIMS. ResoPso (http://www.reso.resopso.fr).