Urticaire chronique spontanée : perspectives thérapeutiques

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L’urticaire chronique spontanée (UCS) est une pathologie fréquente qui touchent environ 1 % de la population dans le monde [1]. Les symptômes sont des papules érythémateuses mobiles fugaces et prurigineuses associées, ou non, à des angioœdèmes. Son impact sur la qualité de vie des patients est majeur du fait du prurit, de l’imprévisibilité des symptômes et du caractère affichant des lésions, notamment en cas d’angioœdèmes. Sa physiopathologie est de mieux en mieux comprise : le mastocyte reste une cellule clé dans la compréhension de l’UCS même s’il est désormais admis que plusieurs cellules sont impliquées : les polynucléaires basophiles, les lymphocytes et les éosinophiles. De plus, il existerait au moins deux types d’UCS : l’UCS de type I “auto-allergique” et l’UCS de type IIb “auto-allergique”. Ce deuxième type serait plus résistant à l’omalizumab. Il reste donc des besoins non couverts dans la prise en charge des UCS [2].

De nombreuses molécules sont étudiées dans la prise en charge thérapeutique de l’UCS. La liste des thérapeutiques innovantes citées ici n’est pas exhaustive.

Rappel physiopathologique et phénotypages des UCS

Dans l’état actuel des connaissances, le mastocyte reste une cellule clé dans la compréhension de la physiopathologie[...]

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À propos de l’auteur

Centre Erik Satie, Service d’Allergologie, CHU de Rouen ; Clinique dermatologique, CHU de Rouen.