Dans un contexte de pénurie médicale et plus particulièrement de dermatologues, le SNDV (Syndicat national des dermatologues-vénéréologues) a réalisé cette enquête auprès de nos confrères libéraux afin de faire un état des lieux et surtout de répondre aux questions que vous vous posez à propos de la réorganisation territoriale, afin d’améliorer le parcours de soin des patients.

La télémédecine a connu un essor certain au travers de la télé-expertise et de la téléconsultation, notamment lors de la période covid. Les dermatologues ont d’ailleurs été, au travers des actions du syndicat, les premiers à mettre en place la télémédecine. Le SNDV a également mis en place la première équipe de soins spécialisés en dermatologie-vénéréologie en Île-de-France (ESSDV-IDF), qui a permis de répondre aux besoins de la population en oncodermatologie, en lien avec les médecins généralistes et les CPTS de la région. Parallèlement, les dermatoses chroniques inflammatoires constituent un deuxième axe pour améliorer le parcours de soins.

510 dermatologues français ont participé à cette enquête en répondant à un questionnaire internet et 67 % des répondants sont membres du Syndicat national des dermatologues-vénéréologues (SNDV). 75 % des répondants à ce questionnaire sont des femmes, de 56 ans en moyenne, exerçant à 62 % en libéral et principalement en secteur 1 (54 %).

Pour que cette analyse soit pleinement représentative nous avons également différencié les résultats en fonction du secteur d’exercice du médecin (secteur 1 ou secteur 2).

Télémédecineet équipements connectés

La télémédecine est amenée à devenir de plus en plus présente dans un monde toujours plus connecté mais l’on constate que les dermatologues ne sont pas vraiment friands de ce procédé (fig. 1). En effet, la dermatologie est une spécialité pour laquelle l’interrogatoire et l’examen clinique sont primordiaux ; deux choses délicates à faire lors d’une téléconsultation.

En effet 76,77 % des dermatologues interrogés déclarent ne pas avoir de logiciel[...]

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