Condylomes : prise en charge des cas difficiles

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Les condylomes sont l’une des infections sexuellement transmissibles (IST) les plus fréquentes dans le monde avec une incidence annuelle de près de 200 cas pour 100 000 habitants [1]. Ils sont principalement dus aux papillomavirus humains non oncogènes (HPV 6 et 11). Le risque de lésion cancéreuse est lié à la présence d’un HPV oncogène latent associé [2].

Aussi appelé néoplasie intra-épithéliale de bas grade, le diagnostic est clinique devant des lésions principalement exophytiques et papillomateuses, pouvant être multiples et confluentes (fig. 1). En cas de doute diagnostique (notamment sur une lésion cancéreuse), une biopsie cutanée peut être réalisée. Le génotypage HPV n’est pas réalisé en pratique courante. Un bilan des autres IST doit être systématiquement proposé aux patients.

Malgré une clairance spontanée possible, de nombreux traitements sont utilisés dans le traitement de ces condylomes. Plusieurs revues systématiques et recommandations de prise en charge sont publiées mais l’utilisation de ces thérapeutiques est peu codifiée et rarement hiérarchisée [2, 3]. Plusieurs situations cliniques peuvent s’avérer difficile en pratique courante pour le praticien mais également pour le patient, avec un impact psychologique souvent important. C’est le cas notamment des condylomes récidivants et/ou multiples mais aussi pour des populations spécifiques comme les patients immunodéprimés ou les femmes enceintes.

Afin de recueillir vos pratiques actuelles sur certaines situations complexes et moins complexes, nous vous proposons de répondre à plusieurs questions à travers cet article (fig. 2).

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À propos des auteurs

Service de Maladies infectieuses – Dermatologie – CeGIDD, CHU de la Réunion site SUD, LA RÉUNION.

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