Cet article est issu en partie de la présentation “Top 10 des allergènes rares, nouveaux ou sous-estimés en cosmétiques” faite au GERDA d’Anvers en septembre 2022. La sélection d’allergènes ne se veut, bien évidemment, pas exhaustive.
PEG-45/dodecyl glycol copolymer
Les copolymers sont de grosses molécules de poids moléculaire élevé, largement utilisés dans les cosmétiques afin de stabiliser les émulsions et d’augmenter la viscosité [1]. La grande taille de ces molécules les rend peu sensibilisantes, néanmoins une revue de la littérature publiée en 2006 listait les cas d’allergie rapportés aux copolymers [1]. Depuis des cas cliniques isolés ou de petites séries d’eczémas allergiques à différents copolymers ont été publiés de façon sporadique.
PEG-45/dodecyl glycol copolymer, est utilisé dans les cosmétiques comme stabilisateur d’émulsion. Un premier cas d’eczéma allergique de contact à un stick à lèvres avec positivité également du bis-diglyceryl polyacyladipate a été récemment publié [2]. Un cas récemment publié [3] concernait ce même allergène dans une crème mains avec co-sensibilisation ou allergie croisée au PEG-22/dodecyl glycol copolymer contenu dans une crème cicatrisante de la même gamme et responsable d’un eczéma aigu du dos du pied et eczéma œdémateux manuporté du visage (fig. 1 et 2).
Dérivés de la vitamine C : 3-glyceryl ascorbate et le 3-O-Ethyl-l-ascorbic acid
La vitamine C (acide ascorbique) et ses dérivés sont présents dans différents cosmétiques pour leurs propriétés antioxydantes mais n’ont que rarement fait l’objet de cas d’allergie de contact. Des dérivés de vitamine C plus stables et avec meilleure pénétration du[...]
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