Les alopécies cicatricielles primitives se composent de différents groupes d’alopécies dont la particularité est la destruction définitive des follicules pileux atteints, remplacés par une cicatrice. De nombreux traitements d’efficacité inconstante sont proposés dans le but de freiner ou de stopper l’évolution de la maladie. La microgreffe de cheveux peut être une solution de reconstruction de ces alopécies cicatricielles, cependant les indications opératoires devront rester prudentes et l’intervention de microgreffe ne sera proposée qu’après arrêt ou stabilisation prolongée du processus inflammatoire d’au moins 1 ou 2 années.

L’évolution de ces alopécies est faite d’une longue chronicité avec des périodes de rémissions et d’aggravations spontanées.

L’examen trichoscopique est un élément clé du diagnostic des alopécies cicatricielles. Il permet de reconnaître les lésions souvent frustes dès leur apparition, de confirmer le diagnostic et de contrôler l’efficacité des thérapeutiques en évaluant le degré de l’inflammation pilaire [1]. La biopsie avec étude histologique en coupe horizontale et verticale permet le plus souvent d’affirmer le diagnostic et d’évaluer l’importance du phénomène inflammatoire péripilaire et de la destruction des follicules pileux.

Il est important de faire un diagnostic exact et précis sur l’ensemble du cuir chevelu avant de proposer une greffe de cheveux.

Les alopécies inflammatoires cicatricielles primitives

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