Quand arrêter une biothérapie au cours du psoriasis ?

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Les biothérapies ont révolutionné la prise en charge du psoriasis et sont indiquées chez les patients en échec et/ou intolérance de deux traitements systémiques. La mise en place de ces traitements, le bilan pré-thérapeutique et les modalités de suivi sont bien codifiés. Les biologiques sont des traitements au long cours, dont le parcours thérapeutique peut être émaillé d’arrêts lors de diverses situations cliniques.

Inefficacité

1. Primaire

Après l’introduction d’une biothérapie, son efficacité initiale est jugée entre la semaine 12 (étanercept) et la semaine 28 (ustékinumab). Les critères de jugement reposent sur les scores PASI (Psoriasis area severity index) et DLQI (Dermatology life quality index). Le consensus européen PPI (Progressive Psoriasis Initiative) (fig. 1) recommande la modification du traitement en cas d’obtention d’un Δ PASI < 50 et/ou d’un DLQI restant > 5. Cette modification du traitement fait appel en premier lieu à l’optimisation de la biothérapie avec :

  • augmentation de la dose ;
  • augmentation de la fréquence ;
  • ajout d’un traitement systémique ou topique.

En second lieu, si ces mesures ne sont pas satisfaisantes, il faudra alors arrêter la biothérapie et envisager, si nécessaire, un switch avec une autre biothérapie.

2. Secondaire

L’efficacité ainsi que la tolérance de la biothérapie sont contrôlées au décours du traitement. Dans la grande majorité des cas, les biothérapies présentent une efficacité primaire tout à fait satisfaisante. À moyen et long termes, une inefficacité secondaire (échappement) peut être observée. Les recommandations européennes quant à la conduite à tenir en cas d’échappement sont identiques à celles qui prévalent en cas d’inefficacité primaire (fig. 1). L’arrêt de la biothérapie[...]

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À propos de l’auteur

Service de Dermatologie, CH François Quesnay, Mantes-la-Jolie.