Laser fractionné non ablatif Fraxel® : intérêt et complémentarité par rapport aux lasers ablatifs

0

Depuis le milieu des années quatre-vingt-dix, l’utilisation des lasers CO2 ou Erbium de type ablatif s’est répandue en dermatologie esthétique. Ces techniques ont fait la preuve de leur efficacité, mais leurs effets secondaires, comparables à une dermabrasion – et surtout la prévalence des hypochromies induites, non opérateur-dépendantes – ont conduit au développement d’autres voies de traitement. C’est dans ce contexte, qu’au début des années 2000, l’équipe de Rox Anderson proposait une nouvelle technologie laser dite “fractionnée”.

Le laser fractionné a pour objectif principal d’éviter les achromies et hypochromies. à chaque séance, en effet, une partie des mélanocytes présents dans la peau traitée est respectée afin d’assurer une production de pigment mélanique [1-3].

Le premier laser fractionné commercialisé, le Fraxel® 750, était de type non ablatif et il a été développé avec deux grands objectifs : éviter les risques et simplifier les suites en réduisant notablement la période d’éviction sociale caractéristique des lasers ablatifs. Dans un deuxième temps, sont apparus des lasers fractionnés de type ablatif, CO2 ou Erbium. Si les risques de dépigmentation sont toujours évités, les suites sont volontiers marquées, surtout si on utilise des paramètres agressifs garants d’une meilleure efficacité. Le débat sur l’intérêt respectif de ces deux types de lasers fractionnés a fait couler beaucoup d’encre.

Le but de cet article est d’insister sur les avantages particuliers des lasers fractionnés non ablatifs, en considérant que leurs éventuelles limites peuvent[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Centre Laser International de la Peau, PARIS.