La région orbitaire est limitée en haut par le sourcil, latéralement par la tempe et la région latéro-nasale et en bas par la joue [1]. L’épaisseur cutanée palpébrale supérieure s’établit entre 1 et 1,5 mm. La paupière inférieure est un peu plus épaisse. Les traitements vont rapidement être irritants dans cette zone par rapport au reste du revêtement cutané. De nombreuses molécules sont utilisées en ophtalmologie et en dermatologie. La brimonidine (Alphagan) 0,2 % est un traitement du glaucome. Ce collyre à 2 mg/mL date de 1998. C’est un agoniste des récepteurs alpha-2 adrénergiques. Lors de son écoulement sur la peau couperosique, on s’est rendu compte qu’il réduit l’érythème par une vasoconstriction cutanée directe. De là est né le Mirvaso à 3 mg/g. Ainsi, le tacrolimus, le timolol et d’autres molécules sont partagées par les deux spécialités.

Maladies infectieuses

1. Phthiriasis palpebrarum : pédiculose ciliaire (fig. 1) :

On peut couper les cils après avoir enduit les ciseaux de pommade pour engluer les parasites. Les pommades à l’oxyde de mercure ont une indication. Il faut en appliquer largement sur les cils, ce qui étouffe les adultes. Les applications se font matin et soir pendant 3 semaines d’emblée en raison du cycle parasitaire. L’ivermectine per os peut constituer une alternative pour la pédiculose ciliaire en cas de résistance aux traitements conventionnels à la dose de 200 mg/kg/j 2 cures à 15 jours d’intervalle. La pilocarpine hydrochloride en gel à 4 % est un antiglaucomateux qui a une action sur les lentes et les adultes, à raison de 4 applications par jour pendant 7 jours. Elle a un effet cholinergique direct, causant la paralysie des poux ou une action pédiculicide. Elle peut entraîner une gêne liée au myosis. De ce fait, elle ne doit être utilisée[...]

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