Douleur et PDT

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La douleur est un des effets secondaires les plus fréquents de la PDT en dermatologie. Tous les patients rapportent une sensation désagréable allant des picotements à la brûlure. Environ 20 % relatent une douleur évaluée entre 7 et 10 (sur l’échelle analogique de la douleur) nécessitant une prise en charge spécifique. Cette douleur débute dès l’illumination, croît, atteint un plateau et diminue progressivement après l’arrêt de l’illumination [1].

Mécanisme de la douleur

Le mécanisme n’est pas clairement élucidé. La nature de cette douleur ressentie par les patients suggère un mécanisme neurologique médié par les récepteurs GABA. En effet, l’ALA (acide aminolévulinique) ou le MAL (acide méthyl-aminolévulinique) est capté par les récepteurs GABA, transporté vers les terminaisons nerveuses, transformé en PpIX (protoporphyrine IX). Lors de l’illumination, l’activation de la PpIX stimule ces récepteurs. D’autres neurotransmetteurs, notamment la substance P, seraient impliqués. Les phénomènes de nécrose cellulaires majorent la douleur. Cette douleur n’est pas due à une augmentation de la température cutanée provoquée par la lampe car elle se manifeste uniquement sur la zone cutanée recouverte par l’ALA ou le MAL et illuminée [2].

Les caractéristiques de la douleur

La douleur ressentie au cours de la séance de PDT va être influencée par divers facteurs :

  • le patient : il n’existe pas de différence selon le sexe dû à un métabolisme différent de la PpIX. En revanche, il existe des différences importantes de perception de la douleur selon les individus [3] ;
  • la surface de la lésion à traiter : c’est certainement le facteur prédictif le plus important. Plus la[...]

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PARIS.