
Quoi de neuf en chirurgie ?
L’année 2017 a été marquée par de nombreuses publications questionnant…
L’année 2017 a été marquée par de nombreuses publications questionnant…
Chaque année dans le monde, on dénombre des centaines de millions d’interventions chirurgicales, de traumatismes et de brûlures cutanées sévères nécessitant des soins. De nombreuses innovations se réfèrent aux différences entre cicatrisation fœtale et post-natale pour tenter de réorienter les cascades d’interactions cellulaires ou cytokiniques vers une régénération de type fœtale sans cicatrice visible. L’orientation de la réponse inflammatoire précoce semble primordiale.
En 2017, les mesures conventionnelles de prise en charge précoce restent fondamentales et irremplaçables : occlusion-compression et utilisation si nécessaire de corticoïdes. Des protocoles émergents, efficaces et prometteurs de prise en charge moléculaire ou physique ont vu le jour ces 15 dernières années, notamment dans le domaine des lasers et de la chémo-immobilisation par la toxine botulique pour le visage et le cou.
Cette année, le “Quoi de neuf en chirurgie ?” fait la…
Les complications hémorragiques sont les plus fréquentes des complications en chirurgie dermatologique. Elles restent une source d’anxiété per- et postopératoire tant elles conditionnent le résultat final. Elles sont, en effet, associées à un risque de survenue d’une complication infectieuse, de désunion ou de nécrose.
Actuellement, de plus en plus de sujets opérés absorbent une médication antithrombotique. Ces molécules ne doivent pas être interrompues pour réaliser une intervention de chirurgie cutanée. Le risque hémorragique à les poursuivre est sans commune mesure avec le risque thrombotique, parfois dramatique, à les arrêter. En réalité, ces recommandations ne sont pas suffisamment intégrées et suivies en pratique quotidienne, et doivent donc être diffusées et relayées.
La prévention et la gestion du risque hémorragique passent par l’identification et la quantification du risque lors de la consultation préopératoire, le choix de la réparation avec le moindre décollement, une technique d’hémostase minutieuse, un pansement compressif, et un suivi adapté et personnalisé.
En 2015, de nombreux articles ont de nouveau été publiés…
Gestion des nouveaux anticoagulants oraux directs (AOD) en chirurgie dermatologique…
Les règles de la chirurgie dermatologique de la face reposent sur la connaissance et le respect des lignes de moindre tension cutanée, de ses unités et sous-unités esthétiques.
La fermeture d’une perte de substance après exérèse carcinologique cutanée est réalisée au mieux avec la peau de la même unité esthétique, ou sinon avec la peau de voisinage grâce aux mouvements tissulaires, principalement d’avancement ou de rotation, représentés par les principaux lambeaux utilisés en chirurgie dermatologique faciale.
Disséquer n’est pas efficace pour apprendre l’anatomie ? Actuellement, l’étude de…